THINGS ARE CLEAR, THE LOVERS OF THEIR OWN ENSLAVEMENT CAN GO TO THE LEGISLATIVE ELECTIONS WITHOUT WAITING FOR US. LES CHOSES SONT CLAIRES, LES AMOUREUX DE LEUR PROPRE SERVITUDE PEUVENT ALLER AUX LÉGISLATIVES SANS NOUS ATTENDRE









English version

To paraphrase the Monopoly game, we can call the declaration of the New Republic, a message to all those who worship their own enslavement:

"Go to the legislative elections, go straight to the legislative elections; do not stop to wait for us and do not ask us to participate! "

Indeed, dear readers, when we look at those who have discovered a new enthusiasm to participate in democracy according to Bongo-Mborantsuo, we better understand what Etienne de La Boetie meant when he wrote:

"It is the people who enslave themselves, who cut their own throats, who, having the choice to be serf or to be free, give up their freedom and take the yoke, and, able to live under the good laws and under the protection of the States, prefer to live under iniquity, under oppression and injustice, at the sole pleasure of the tyrant. It is the people who consent to their evil or rather look for it. "

Dear readers, we are there in Gabon. We are being asked to accept Ali Bongo's will by lowering ourselves so we would be able to exist through a position of parliamentarian. To this we give way to those who love themselves in servility and we wish them good luck!

We will not give up !





Version française

Pour paraphraser le jeu du Monopoly, nous pourrons qualifier la déclaration de la Coalition pour la Nouvelle République, comme étant un message disant ceci à tous ceux qui adorent leur propre servitude :

« Allez-y aux législatives, allez-y directement aux législatives ; ne vous arrêtez pas pour nous attendre et surtout ne nous demandez pas d’y participer !»

En effet, chers lecteurs, quand on regarde ceux qui se découvrent un nouvel enthousiasme à aller participer à la démocratie selon Bongo-Mborantsuo, on comprend mieux ce qu’avait voulu dire Étienne de La Boétie, quand il écrivait ceci :

« C’est le peuple qui s’asservit, qui se coupe la gorge, qui, ayant le choix d’être serf ou d’être libre, abandonne sa liberté et prend le joug, et, pouvant vivre sous les bonnes lois et sous la protection des États, veut vivre sous l’iniquité, sous l’oppression et l’injustice, au seul plaisir du tyran. C’est le peuple qui consent à son mal ou plutôt le recherche. »

Chers lecteurs, nous y sommes au Gabon. On nous demande d’épouser la volonté d’Ali Bongo en nous abaissant pour pouvoir exister par le biais d’un poste de député. A cela nous cédons le pas à ceux qui s’aiment dans la servilité et nous leur souhaitons bonne chance !

On ne lâche rien !

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