JONATHAN NDOUTOUME-NGOME IS NOW LYING LIKE ALI BONGO. JONATHAN NDOUTOUME-NGOME MENT MAINTENANT COMME ALI BONGO

Jonathan Ndoutoume-Ngome





English version

During his recent appearance on Télé Africa, to try to restore Ali Bongo’s non-existent coat, Jonathan Ndoutoume-Ngome said:

"France must be aware today, by wanting to challenge the institutions of Gabon through this documentary, that the IMF took the opposite position of France by granting this loan to Gabon. What does this mean? This means that international financial institutions never grant such loans to countries where institutions are unstable. From the moment the IMF grants this loan to Gabon or Cameroon, it is because this Bretton Woods institution has sometimes realized the strength of institutions or the confidence placed in the institutions of our country. "

Dear readers, Jonathan Ndoutoume-Ngome, on this point, is speaking purely and simply bullshit. Here is the proof:

1. In 2009, during the bloody Ivorian crisis, while that country was cut in two and Ouattara and Gbagbo were openly waging war, the Board of Directors of the International Monetary Fund (IMF) approved the granting of a loan of $ 565 million over three years to Côte d'Ivoire, or about 300 billion CFA francs, to Laurent Gbagbo. Less than 2 years later, on April 11, 2011, Laurent Gbagbo was arrested in his Bunker by the French forces.

2. In a report titled: « Aperçu général sur la dette de la République Démocratique du Congo ; La dette de Mobutu »; published on September 16, 2004 and written by Damien Millet, reads as follows:

"While the Central Bank of Zaire was subject to numerous punctures by the ruling leaders, the IMF decided in 1978 to place one of its representatives, Erwin Blumenthal, in there, a former member of the BundesBank's Executive Board. In July 1979, he decided to leave his post promptly because of the death threats against him by Mobutu generals, and in particular by Mr. Eluki, head of the dictator's personal guard. He wrote a report detailing the mafia practices of the "Zairian political-commercial bourgeoisie". Released in 1982, this report denounced "corruption, erected as a characteristic system of Zaire", even giving some names of foreign firms engaged in the plundering of Zaire and he was already warning the international community that there would be "new promises by Mobutu and members of his government, who will reschedule an ever-increasing external debt over and over again, but no prospect is offered to Zaire's creditors to recover the money they have invested in the foreseeable future." In other words, as early as 1979, the IMF's main funders of the regime were aware of the fraudulent practices and the risk they were incurring by continuing to lend to the regime. The pursuit of their lending policy is therefore the result of their well-understood interests, not those of the Zairians. Some of them even found a personal or partisan profit, the money being loaned was often being repatriated directly to the private accounts of the Mobutu clan and their friends, in Western banks. According to Jean Ziegler, the system of bribes that Mobutu benefited from, required "financial engineering that no country in the South and none of their governments possess. (...) ". He concludes that without "the technical assistance of the Western financial powers (banks, financial intermediaries, etc.), this could not work".


Dear readers, when Jonathan Ndoutoume-Ngome tells us that only countries with strong and reliable institutions benefit from IMF loans, let us have pity on him because he thinks that he is one-eyed in the land of the blind.


We will never give up!




Version française

Lors de son récent passage sur Télé Africa pour essayer de redorer le blason inexistant d’Ali Bongo, Jonathan Ndoutoume-Ngome a dit :

« La France doit être consciente aujourd’hui, en voulant remettre en cause les institutions du Gabon à travers ce documentaire, que le FMI a pris le contrepied de la France en accordant ce prêt au Gabon. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que les institutions financières internationales n’accordent jamais de tels prêts à des pays où les institutions sont vacillantes. A partir du moment où le FMI accorde ce prêt au Gabon ou au Cameroun, c’est que cette institution de Bretton-Woods s’est rendue compte parfois de la solidité des institutions ou de la confiance accordée aux institutions de notre pays. »


Chers lecteurs, Jonathan Ndoutoume-Ngome sur ce point, raconte purement et simplement, des conneries. En voici les preuves :

1. En 2009, en pleine sanglante crise ivoirienne, alors que le pays était coupé en deux et que Ouattara et Gbagbo se faisait ouvertement la guerre, le Conseil d’administration du Fonds Monétaire International (FMI) approuva l’octroi d’un prêt de 565 millions de dollars sur trois ans à la Côte d’Ivoire, soit environ 300 milliards de francs CFA, de Laurent Gbagbo. Moins de 2 ans plus tard, le 11 avril 2011, Laurent Gbagbo était arrêté dans son Bunker par les force Françaises.

2. Dans un rapport ayant pour titre : « Aperçu général sur la dette de la République Démocratique du Congo ; La dette de Mobutu » paru le 16 septembre 2004 et écrit par Damien Millet, on peut lire ce qui suit :

« Alors que la Banque centrale du Zaïre faisait l’objet de nombreuses ponctions par les dirigeants au pouvoir, le FMI décida, en 1978, d’y placer un de ses représentants, Erwin Blumenthal, ancien membre du Directoire de la BundesBank. En juillet 1979, il décida précipitamment de quitter son poste suite aux menaces de mort dont il avait fait l’objet par des généraux de Mobutu et en particulier par M. Eluki, chef de la garde personnelle du dictateur. Il écrivit un rapport détaillant précisément les pratiques mafieuses de la « bourgeoisie politico-commerciale zaïroise ». Rendu public en 1982, ce rapport dénonçait « la corruption, érigée comme système caractéristique du Zaïre », donnant même certains noms de firmes étrangères liées au pillage du Zaïre et il avertissait déjà la communauté internationale qu’il y aurait « de nouvelles promesses de Mobutu et des membres de son gouvernement, qui rééchelonneront encore et encore une dette extérieure toujours croissante, mais aucune perspective n’est offerte aux créanciers du Zaïre de recouvrer l’argent qu’ils y ont investi dans un futur prévisible ». Autrement dit, dès 1979, les principaux bailleurs de fonds du régime, très liés au FMI, avaient connaissance des pratiques frauduleuses et du risque qu’ils encouraient en continuant à prêter au régime. La poursuite de leur politique de prêts résulte donc de leurs intérêts bien compris, non de ceux des zaïrois. Certains y ont même trouvé un bénéfice personnel ou partisan, l’argent prêté étant souvent rapatrié directement sur les comptes privés du clan Mobutu et de leurs amis, dans les banques occidentales. Selon Jean Ziegler, le système des pots de vin dont a bénéficié Mobutu nécessitait « une ingénierie financière qu’aucun pays du Sud et qu’aucun de leurs gouvernements ne possèdent. (...) ». Il conclut que sans « l’assistance technique des puissances financières occidentales (banques, intermédiaires financiers, etc.) (...), cela ne pourrait pas fonctionner ».


Chers lecteurs, alors quand Jonathan Ndoutoume-Ngome nous dit que seuls les pays dont les institutions sont solides et fiables bénéficient des prêts du FMI, ayons pitié de lui car il se croit borgne au pays des aveugles.


Nous ne lâcherons jamais rien !

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