ALI BONGO IS AFRAID. ALI BONGO A PEUR

English version

Dear readers, since August 2009, Ali Bongo had never spent more than a month nonstop within the country, without going for one reason or another, on a visit to a foreign country. But since 31 August 2016, he has not deigned to put his nose out of Gabon, apart from his nocturnal secrets departures for Morocco with his family. Even his wife is rarely seen in London these days.

Ali Bongo's afraid of being surprised by the international authorities outside Gabon, and therefore prefers to wait to see how things evolve, staying in Gabon. The activities of the Gabonese diaspora in the heavily mediatized areas of Paris, Brussels and Washington, also pose enormous problems to Ali Bongo, to the extent that the public relations companies that he pays handsomely, fail to counter the strong actions of a Gabonese diaspora that is mobilized more than ever.

Ali Bongo is slowly but surely being caught in his own trap. By massacring the Gabonese people, he thought to get away with it, but he rather locked himself in a logic that, if we stand firm and do not let go, will completely wrap him in the dead end path of the dictator who must surrender to the popular will. That’s why he's afraid!

We will not give in; 2016 will not be 2009!

Version française

Chers lecteurs, depuis Aout 2009, Ali Bongo n’avait jamais passé plus d’un mois sans discontinuer sur le territoire national, sans se rendre pour une raison ou une autre, en visite dans un pays étranger. Mais depuis le 31 Aout 2016, il n’a plus daigné mettre son nez hors du Gabon, en dehors de ses départs nocturnes et secrets pour le Maroc, avec sa famille. Même son épouse se fait rare du côté de Londres.

Ali Bongo a peur de se faire surprendre par les autorités internationales hors du Gabon, et il préfère donc attendre de voir comment les choses vont évoluer, en restant au Gabon. Les activités de la diaspora Gabonaise sur les places fortement médiatiques de Paris, Bruxelles et Washington, posent aussi d’énormes problèmes à Ali Bongo, dans la mesure où les sociétés de relation publique qu’il paie à prix d’or n’arrivent pas à contrer les actions fortes d’une diaspora Gabonaise plus mobilisée que jamais.

Ali Bongo est petit à petit pris à son propre piège. En massacrant les gabonais, il pensait se tirer d’affaire, mais il s’est plutôt enfermé dans une logique qui, si nous restons fermes et ne lâchons rien, va complètement l’envelopper dans la voie sans issue du dictateur qui doit se rendre à la volonté populaire. Voici pourquoi il a peur !

Nous ne lâchons rien ; 2016 ne sera pas 2009 !