THE NATIONAL PREFERENCE IS IMPERATIVE IN EVERY COUNTRY. LA PRÉFÉRENCE NATIONALE EST UN IMPÉRATIF DANS TOUT PAYS







English version

During their appearance on VoxAfrica, the two protagonists in the presidential election that are Jean Ping and Ali Bongo, gave a diametrically opposed views on the so-called nebulous "foreign legion" which occupies the upper echelons of the apparatus of the Gabonese State.

For Jean Ping, the "foreign legion" is unacceptable because it humiliates the Gabonese people, relegating them to second-class citizens in their own country, it occupies functions of national sovereignty which must belong to Gabonese nationals and it practices questionable governance of Gabonese public affairs. By cons, for Ali Bongo, the "foreign legion" does not exist because the people around him are mere Gabonese by adoption, having the same rights as the original Gabonese people. Those who speak of the Foreign Legion would only be xenophobic.

Ali Bongo’s answer indicates that he does not understand this issue, or does not care to understand it. The Gabonese people who are complaining about the reality of the foreign legion are definitely not xenophobic. Since time immemorial, the Gabonese people have lived with immigrants coming from elsewhere in Africa in an atmosphere of mutual respect and acceptance. The Gabonese people have demonstrated a level of hospitality and generosity toward other people from Africa and elsewhere, that is quite rare. Today, many immigrant families have been fully embraced and integrated into the Gabonese society, they are now part of us, they live among us, they intermarry with us etc. This has never been a problem.

However, while the Gabonese people appreciate the contribution of immigrants to our country, as they bring critical skills and add to the diversity that we pride ourselves in, we would be foolish to let the new comers completely take control of the country’s governance. This would be something unseen anywhere in the world. No country and no people can accept to willingly relinquish its destiny to a group of people who have recently immigrated among them.

In all countries of the world, national preference is practiced in hiring and in the entire economic, social and political apparatus. This does not mean that these countries are xenophobic, but to build, these countries need to take care of their original population in priority. It is a constant that can be found in France, Germany, the United States, Canada, Switzerland, South Africa, etc.; but yet, in these countries, there are people of foreign origins who manage to climb into the upper echelons of society. National preference is not xenophobic in any way, but it is only a mechanism to ensure that nationals will be served first, as they should. But in the situation of the presidency of Ali Bongo, we face a real contingent of people of foreign origins who governs us, and this is unacceptable. No people can accept that.

While in France, the term national preference is connoted with the National Front, we must put it in its broader context and as practiced by the responsible States. As regards to France, for example, it was in 1932 that the National preference was introduced in legislation to protect French nationals from significant Polish, Italian and Spanish immigration. A law was passed to protect the domestic workforce, which in its first article, prohibited for a limited period the entry of foreigners in France. Article 2 of this law set a maximum threshold of 10% of foreign workers in French firms. This law provided for fines for violators bosses. Finally, the Herriot Act of 1932 that was voted, provided for a limit of 5% of foreigners in the public sector. This national preference law would be repealed in 1981 by François Mitterrand, for the establishment of the European Community signed by France, had superseded it.

Ali Bongo in pushing the concept of governing through a foreign legion is wrong and the Gabonese people will kick him out, as a result.




Version française

Lors de leurs passages sur VoxAfrica les deux protagonistes pour l’élection présidentielle que sont Jean Ping et Ali Bongo ont donné des avis diamétralement opposés sur la nébuleuse dite « légion étrangère » qui occupe les hautes sphères de l’appareil de l’Etat Gabonais.

Pour Jean Ping, la « légion étrangère » est inacceptable, car elle humilie les Gabonais en les reléguant en citoyens de seconde zone dans leur propre pays, elle s’adjuge les rôles de souveraineté devant revenir aux nationaux et elle pratique une gouvernance douteuse de la chose publique gabonaise. Par contre, pour Ali Bongo, la « légion étrangère » n’existe pas, car les gens autour de lui ne sont que des Gabonais d’adoption ayant les mêmes droits que les Gabonais d’origine. Ceux qui parlent de la légion étrangère ne seraient que des xénophobes.

La réponse d'Ali Bongo indique qu'il ne comprend pas ce problème, ou ne se soucie pas de le comprendre. Le peuple gabonais qui se plaint de la réalité de la légion étrangère n’est certainement pas xénophobe. Depuis des temps immémoriaux, le peuple gabonais a toujours vécu avec les immigrés venus d'ailleurs en Afrique, dans une atmosphère de respect et d'acceptation mutuelle. Les Gabonais ont démontré un niveau d'hospitalité et de générosité à l'égard d'autres Africains et de gens venus de plus loin, qui est assez rare. Aujourd'hui, de nombreuses familles d'immigrés ont été pleinement adoptées et intégrées dans la société gabonaise, elles font maintenant partie de notre essence, elles vivent parmi nous, elles se marient avec nous, etc. Cela n'a jamais été un problème.

Cependant, bien que le peuple gabonais apprécie la contribution des immigrés à notre pays, car ils apportent des compétences essentielles et ajoutent à la diversité dont nous sommes fiers ; nous serions stupides de laisser les nouveaux arrivants prendre complètement le contrôle de la gouvernance du pays. Ce serait quelque chose d'inacceptable partout dans le monde. Aucun pays et aucun peuple ne peuvent accepter d'abandonner volontairement leur destin à un groupe de personnes ayant récemment immigré parmi eux.

Dans tous les pays du monde, on pratique la préférence nationale à l’embauche et dans tout l’appareillage économique, social et politique. Cela ne veut pas dire que ces pays sont xénophobes, mais pour se bâtir, ces pays ont besoin de prendre soin de leur population d’origine en priorité. C’est une constance que l’on retrouve en France, en Allemagne, aux États-Unis, au Canada, en Suisse, en Afrique du Sud, etc. ; mais et pourtant, dans ces pays, il y a des gens d’origines étrangères qui réussissent à se hisser dans les hautes sphères de la société. La préférence nationale n’est en rien xénophobe, mais ce n’est qu’un mécanisme qui garantit que les nationaux seront servis en premier, comme cela se doit. Mais dans la situation de la présidence d’Ali Bongo, nous faisons face à un véritable contingent de personnes d’origines étrangères qui nous gouverne, et cela est inadmissible. Aucun peuple n’accepterait cela.

Même si en France, le terme préférence nationale est très connoté avec le Front National, nous devons le resituer dans son contexte plus général et tel que pratiqué par les Etat responsables. En ce qui concerne la France par exemple, c’est en 1932 que la préférence nationale entre dans la législation, pour protéger les nationaux français contre l’importante immigration Polonaise, Italienne et Espagnole. Une loi est votée pour la protection de la main-d'œuvre nationale qui, dans son premier article, interdit durant une période limitée l’entrée des étrangers en France. L’article 2 de cette loi fixe un seuil maximal de 10% de travailleurs étrangers dans les entreprises françaises. Cette loi prévoit des amendes pour les patrons contrevenants. Finalement, la loi Herriot de 1932 qui sera votée, prévoira une limite de 5 % d’étrangers dans le secteur public. Cette loi de préférence nationale ne sera abrogée qu’en 1981 par François Mitterrand, car la mise en place de la communauté européenne signée par la France, l’avait rendue caduque.

Ali Bongo, en poussant le concept de gouvernance par une légion étrangère, fait fausse route et le peuple gabonais va le virer en conséquence.

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