WITH ITS TAIL BETWEEN THE LEGS, GABON COMES BACK TO OPEC? LA QUEUE ENTRE LES JAMBES, LE GABON REVIENT DANS L’OPEP


Photo: Bloomberg



English version

In 1995, at the time Gabon’s production of oil was at its peak, Omar Bongo, thinking that he did not need Opec, told that organization that Gabon would withdraw from it because Opec had refused to grant Gabon a reduction of its annual contributions. Omar Bongo’s argument at the time was that since Gabon was Opec’s smallest member, it had to pay lower fees than all other oil producers. Omar Bongo felt that it did not need Opec.

At that time, Opec countries contributed equally to the budget of the organization in annual fees of about $1.79 million. This is the amount Omar Bongo refused to pay and the reason he removed Gabon from Opec. The argument of the large countries was that since all members had equal voting rights, they all needed to pay the same amount.

However, observers have indicated that Omar Bongo’s real motivation in withdrawing from Opec was to allow Gabon to produce more oil than its quota imposed by Opec. A production quota was imposed on all Opec countries to regulate the amount of crude in circulation to the market and thus maintain a stable price for the barrel of oil. The role of Opec was two folds:

1) A macroeconomic role which was to reaching low oil market volatility in order to bring stability and harmony to the oil market by adjusting the oil output to ensure a balance between supply and demand.
2) A microeconomic role which was to promote steady economic development of the Opec countries. Since oil revenues were their most vital resource.

By removing Gabon from Opec, Omar Bongo could sell the country’s oil to anyone, at any quantity, outside of Opec system of control. The annual fee issue was just an excuse.

Twenty years later, having squandered its oil revenues, with its oil reserve in rapid decline, Ali Bongo has just announced that Gabon would like to rejoin Opec. In fact, Gabon has already sent the official request to rejoin Opec. The reality is that today, Gabon has become an irrelevant oil producer and needs Opec members, so it could coordinate and harmonize it petroleum policies with those of Opec member countries. Ali Bongo believes that this might be the best way for Gabon to safeguard its economic interests. To say it simply, this decision by Ali Bongo only means that he has no specific individual petroleum policy for Gabon and is seeking refuge in Opec so he can just pitifully apply what the members countries are doing.

But dear readers, it is too little too late.



Version française

En 1995, du temps où la production pétrolière du Gabon était à son apogée, Omar Bongo, pensant qu'il n'a pas besoin de l'Opep, informa cette organisation que le Gabon s’en retirait parce que l'Opep avait refusé d'accorder au Gabon une réduction de ses frais annuels. L'argument d’Omar Bongo, à l'époque, était que vu que le Gabon était le plus petit membre de l'Opep, il aurait dû payer des frais annuels moins élevés que tous les autres producteurs de pétrole. Omar Bongo estimait qu'il n'avait pas besoin de l'Opep.

A cette époque, les pays de l'OPEP contribuaient à égalité au budget de l'organisation, avec des frais annuels d'environ 1,79 millions de dollar. C’est ce montant qu’Omar Bongo refusait de payer et fut la raison pour laquelle retire le Gabon de l'Opep. Mais pour les grands pays producteurs, puisque tous les membres avaient des droits de vote égaux, ils devaient donc tous payer le même montant annuel.

Toutefois, les observateurs avaient indiqué que la véritable motivation d'Omar Bongo de retirer de l'OPEP fut de permettre au Gabon de produire plus de pétrole que son quota imposé par l'OPEP. En effet, un quota de production était imposé à tous les pays de l'OPEP pour réguler la quantité de brut en circulation sur le marché, cela servait à maintenir la stabilité du prix du baril de pétrole. Le rôle de l'Opep était de deux ordres:

1) Un rôle macro-économique qui était de parvenir à une faible volatilité du marché pétrolier, en imposant la stabilité et l'harmonie dans ce marché, par l’ajustement de la production de pétrole qui assurait un équilibre entre l'offre et la demande.

2) Un rôle microéconomique qui était de promouvoir un développement économique stable des pays de l'OPEP. Les revenus pétroliers étant leur ressource la plus vitale.

En retirant le Gabon de l'Opep, Omar Bongo pouvait vendre le pétrole du pays à qui il voulait, aux quantités qu’il voulait, hors du système de contrôle de l’Opep. La question des frais annuels était juste une excuse.

Vingt ans plus tard, après avoir dilapidé ses revenus pétroliers, avec ses réserves de pétrole en déclin rapide, Ali Bongo vient d'annoncer que le Gabon aimerait rejoindre l'Opep. En fait, le Gabon a déjà envoyé la demande officielle pour rejoindre l'Opep. La réalité est qu’aujourd'hui, le Gabon est devenu un producteur de pétrole sans importance et a besoin des pays membres de l'OPEP afin de coordonner et harmoniser ses politiques pétrolières avec celles des pays membres de l'OPEP. Ali Bongo estime que cela pourrait être la meilleure façon pour le Gabon de sauvegarder ses intérêts économiques. En termes plus simples, cette décision par Ali Bongo signifie franchement qu'il n'a pas de politique pétrolière individuelle et spécifique pour le Gabon, et il cherche piteusement refuge dans l'OPEP afin qu'il puisse simplement appliquer la stratégie des pays membres plus conséquents.

Mais chers lecteurs, il est déjà trop tard.

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