AFRICA CONFIDENTIAL THINKS THAT THE OUTCOME OF THE GABONESE POLL IS ALREADY DECIDED. AFRICA CONFIDENTIAL PENSE QUE LE SCRUTIN GABONAIS EST DÉJÀ JOUÉ D’AVANCE

Photo: le.360

English version

The latest edition of the publication Africa Confidential, of April 2016, suggests that the presidential election of 2016 has already been decided in advance. This will certainly appeal to those who say they want to go to the election at any cost, despite the fact that Ali Bongo is locking everything up and notwithstanding his ineligibility!

This publication joins our analysis, in that like us, it thinks that in the current state of the electoral system in Gabon, Ali Bongo's reelection by another run through, will be a cakewalk. For this publication, although Guy Nzouba Ndama left the PDG and announced his intention to stand for the election of 28 August, nothing suggests that he has the wherewithal to be able to give him victory in a ballot of a single round totally under the control of Ali Bongo. Similarly, this publication thinks that Jean Ping, who left the PDG in 2014, will be unable to prevent Ali Bongo to simply declare himself the winner.

Heritage and Modernity, which is presented as the engine that will be called upon to propel Guy Nzouba Ndama’s campaign, has what level of human and material resources to mobilize the largest number of people to go against the regime? Do not forget that Guy Nzouba Ndama had been for over 30 years, one of the closest allies of Omar Bongo. He is one pillar of the regime and a leading member of the old guard of the regime that had imposed and orchestrated the dynastic succession after the death of Omar Bongo in 2009. Therefore, if his relationship with Ali Bongo has deteriorated to the point that Nzouba-Ndama has joined the opposition, could he with the help of the Union Nationale topple the regime? For now, skepticism is called for.

This publication also told us that it is rumored that some politicians are candidates in this presidential election, only to monetize more dearly their participation in the future government of national unity, after the election.

Version française

Dans sa dernière édition du mois d’Avril 2016, la publication Africa Confidential semble indiquer que le scrutin présidentiel de 2016 se jouerait en différé car tout serait déjà décidé d’avance. Voilà qui plaira certainement à ceux qui disent vouloir aller à l’élection coûte que coûte, malgré le fait qu’Ali Bongo verrouille tout en dépit de son inéligibilité!

Cette publication rejoint notre analyse, en ce sens que comme nous, elle pense que dans l’état actuel du dispositif électoral au Gabon, la réélection d’Ali Bongo par un autre passage en force, sera une promenade de santé. Pour cette publication, même si Guy Nzouba Ndama a quitté le PDG et annoncé son intention de se présenter au scrutin du 28 août prochain, rien ne permet de penser qu’il dispose d’un dispositif capable de lui donner la victoire dans un scrutin à un tour totalement sous le contrôle d’Ali Bongo. De même, cette publication pense que Jean Ping, qui lui a quitté le PDG en 2014, ne parviendra pas à empêcher Ali Bongo de simplement se déclarer vainqueur.

Héritage et Modernité, qui est présenté comme le moteur qui sera mis à contribution pour propulser la campagne de Guy Nzouba Ndama, dispose que quels moyens matériels et humains pour mobiliser le plus grand nombre pour aller contre le régime en place ? Il ne faut pas non plus oublier que Guy Nzouba Ndama a été pendant plus de 30 ans, l’un des plus proches alliés d’Omar Bongo. C'est donc l’un pilier du régime en place et l'un des principaux membres de la vieille garde du régime qui a imposé et orchestré la succession dynastique après la mort d'Omar Bongo en 2009. Par conséquent, si ses relations avec Ali Bongo se sont dégradées au point que Nzouba-Ndama se soit rallié à l’opposition, peut-il avec l’aide de l’Union Nationale faire tomber le régime? Pour l’instant, le scepticisme reste de mise.

Cette publication nous dit aussi qu’il se murmurerait que certains politiciens ne sont candidats à la présidentielle, que pour monnayer plus chèrement leur participation au futur gouvernement d’ouverture, après l’élection.