LEON PAUL NGOULAKIA WOULD BE DIVIDING THE BONGOS. LÉON PAUL NGOULAKIA DIVISERAIT LES BONGO?

Leon Paul Ngoulakia (photo: Gabonreview)




English version

According to La Lettre du Continent, the political positioning of Leon Paul Ngoulakia has caused a split in the family. Indeed, being the son of the sister of Ali Bongo’s "mother" and therefore his cousin, Leon Paul Ngoulakia’s dissent is pitting several members of this family against each other and is significantly poisoning the cohesion of Ali Bongo’s immediate family circle.

La Lettre du Continent mentions that only a few months before the presidential election, Ali Bongo, who already has all the difficulty in the world to gather the electorate of Haut-Ogooué, really does not need this turmoil within his immediate family circle. The resignation of Leon-Paul Ngoulakia from the PDG instances continues to divide the maternal branch, called of Akieni, of this family. Léon-Paul Ngoulakia has specifically asked the people of Haut-Ogooué to not support what he calls the duo Ali Bongo-Maixent Accrombessi. Already, Léon-Paul Ngoulakia has brought in his protest wake: his mother Emma Rose Mpinoboumi and Christian Bongo who is Ali Bongo’s brother. However, the uncle of all these people, Jean Boniface Assélé, remains loyal to Ali Bongo.

The other revelation of La Lettre du Continent is that a hotbed of dissent is also building inside the Bar Association of Gabon. Some Gabonese lawyers are said to be contesting the renewal in poor republican conditions, of Mr. Akumbu M’Oluna as the head the Council of that association.

Indeed, appeals have been filed by lawyers of this order, among them Mr. Lubin Ntoutoume, after the renewal on February 6 of Jean-Pierre Akumbu M’Oluna as head of the Board. Mr. Lubin Ntoutoume has with him forty lawyers out of the hundred that constitute this procedure’s electoral college. Mr. Lubin Ntoutoume denounces among other things, the abnormally dragged tenure of Mr. Akumbu M’Oluna, someone close to the regime and protected by the President of the Constitutional Court Marie Madeleine Mborantsuo (herself a beneficiary of an equally eternal term).

Mr. Akumbu M’Oluna is in his fifth consecutive term. He is strongly criticized for having also been recently elected "not as one would expect it" (really!). Proxies have lacked consistency and the electoral list may also have been a fantasy (really!). But more importantly, the career path of Mr. Akumbu M’Oluna seems to present serious "anomalies" (really!). He would have been a mere employee of the higher education department before practicing the legal profession. But it turns out that this status is incompatible with exercising this profession, because it is normally only accessible to lecturers or professors. How could a simple employee of that department also practice law? Certainly, the guardians of the law in Gabon are the least respectful of it.




Version française

D’après La Lettre du Continent, le positionnement politique de Léon Paul Ngoulakia aurait causé une scission au sein de la famille. En effet, fils de la sœur de la « mère » d’Ali Bongo et par conséquent cousin germain de ce dernier, la dissidence de Léon Paul Ngoulakia serait en train de mettre dos à dos, plusieurs membres de cette famille et empoisonnerait significativement la cohésion du premier cercle familial d’Ali Bongo.

La Lettre du Continent relève qu’à quelques mois de l’élection présidentielle, Ali Bongo, qui a déjà tout le mal du monde à rassembler l’électorat du Haut-Ogooué, n’a vraiment pas besoin de cette fronde dans son cercle familial immédiat. La démission de Léon-Paul Ngoulakia des instances du PDG continuerait de diviser la branche maternelle, dite d’Akiéni, de cette famille. Léon-Paul Ngoulakia aurait demandé spécifiquement aux originaires du Haut-Ogooué de ne point soutenir ce qu’il appelle le duo Ali Bongo-Maixent Accrombessi. Déjà, Léon-Paul Ngoulakia aurait entraîné dans son sillage contestataire : sa mère Emma rose Mpinoboumi et Christian Bongo le frère d’Ali Bongo. Par contre, l’oncle de tout ce beau monde, Jean Boniface Assélé, reste toujours fidèle à Ali Bongo.


L’autre révélation de La Lettre du Continent est qu’un foyer de dissidence se dessinerait aussi du côté de l’Ordre des Avocats du Gabon. Certains avocats Gabonais contesteraient la reconduction dans des conditions peu républicaines, de Maitre Akumbu M’Oluna à la tête du Conseil de cet ordre.

En effet, des recours auraient été déposés par des avocats de cet ordre, dont Maitre Lubin Ntoutoume, après la reconduction le 6 février dernier de Jean-Pierre Akumbu M’Oluna à la tête dudit conseil. Maitre Lubin Ntoutoume aurait avec lui une quarantaine d’avocats sur la centaine que compte le collège électoral de cette procédure. Maitre Lubin Ntoutoume dénoncerait entre autre, la durée anormalement éternisée du mandat de Maitre Akumbu M’Oluna, un proche du pouvoir et protégé de la présidente de la Cour constitutionnelle Marie-Madeleine Mborantsuo (elle-même bénéficiaire d’un mandat tout aussi éternel).

Maitre Akumbu M’Oluna en est à son cinquième mandat consécutif. Il lui est vivement reproché d’avoir lui aussi été récemment élu «pas comme on l’entend » (décidément !). Les procurations auraient manqué de régularité et la liste la liste électorale aurait aussi été fantaisiste (décidément !). Mais plus grave encore, le parcours de carrière de Maitre Akumbu M’Oluna présenterait de sérieuses "anomalies" (décidément !). Il n’aurait été que simple agent de l'enseignement supérieur avant d'exercer la profession d'avocat. Mais il se trouve que ce statut soit incompatible avec l'exercice de cette profession, car étant uniquement accessible aux maîtres de conférences ou aux professeurs agrégés. Comment un simple enseignant a pu à la fois exercer en tant qu’avocat? Décidément, les gardiens de la loi au Gabon en sont les moins respectueux.


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