THE PDG CANNOT HIDE ITS WRINKLES (PART ONE). LE PDG CACHE MAL SES RIDES (PREMIÈRE PARTIE)


Photo: Gabonreview




English Version

The spectacle given by the PDG through the tension between the Gabonese Movement for Ali Bongo Ondimba and that of Heritage and Modernity, left the impression that this party had become like an old gal, whose best days are now behind her, but who still tries to seduce by hiding her wrinkles every day more numerous, under heavily applied makeup. Instead of laughing at her, the neighborhood has pity...

This week has proven yet again, that obviously it was impossible to rebuild or regenerate the PDG, as the very foundation of the party is rotten. In this context, one must simply dissolve all strains; it's a way to apply on the face of the party, a heavy makeup. But wrinkles are too deep to deceive anyone.

Contrary to all the rules of politics, the Bongos have always believed that the main thing was for them to jettison their competitors, or even kill them; and ultimately with the lack of opponent at the national dimension, any "election" competition in a context totally under their control, becomes a formality, a small obliged detour to legitimize the dictatorship that continues. But it has failed because in the end, their political party the PDG, is in sclerosis and no longer thinks. The logic of power and money becomes the only motivation. So, the party is divided internally, it is cleaved, it exasperates its own "family", and it no longer convinces even its own partisans.

To calm the situation, the only solution that Ali Bongo can come up with, is the dissolution of strains. But is this really a solution?

(To be continued)




Version française

Le spectacle que vient de donner le PDG par le tiraillement entre le Mouvement Gabonais pour Ali Bongo Ondimba (MOGABO) et celui dit Héritage et Modernité, nous a laissé l’impression que ce parti serait aujourd’hui comme une vieille fille, dont les meilleurs jours sont désormais derrière elle, mais qui prétend encore pouvoir séduire, en cachant ses rides tous les jours plus nombreuses, sous un maquillage appliqué à la truelle. Au lieu de rire d’elle, le voisinage en a pitié…

Cette semaine a encore prouvée que de toute évidence, il était devenu impossible de refonder ou de régénérer le PDG, car le socle même de ce parti est décomposé. Dans un tel contexte, il faut purement et simplement dissoudre toutes les tendances ; c’est une manière d’appliquer sur le visage du parti, un maquillage a la truelle. Mais les rides sont trop profondes pour tromper qui que se soit.

Contrairement à toutes les règles de la politique, les Bongo ont toujours cru que l’essentiel était pour eux de balayer leurs concurrents, voire de les tuer; et à terme, faute d’adversaire à la dimension nationale, toute compétition « électorale » dans un contexte totalement sous leur contrôle, devient une formalité, un petit détour obligé pour légitimer la dictature qui perdure. Mais c’est raté, car à la longue, leur formation politique le PDG, se sclérose et ne réfléchit plus. La logique du pouvoir et de l’argent devient la seule motivation. Alors, le parti se divise en interne, il se clive, il s’exaspère de sa propre "famille", et il ne convainc même plus ses propres inconditionnels.

Pour calmer le jeu, la seule solution que trouve Ali Bongo, est la dissolution des tendances. Mais est-ce vraiment une solution ?

(A suivre)

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