ALAIN CLAUDE BILIÉ BI NZÉ SPEAKS NONSENSE; AGAIN AND AS ALWAYS! ALAIN CLAUDE BILIÉ BI NZÉ DÉBLATÈRE; TOUJOURS ET ENCORE!


Alain Claude Bilié Bi Nzé (photo: Gabonreview)




English Version

If an individual in Gabon today embodies in their being the confluence of intellectual poverty and a good dose of gutlessness, it is Alain Claude Bilié Bi Nzé, the Spokesman of the Presidency of the Republic. But we can understand this, because it must not be easy to try to make Ali Bongo’s nonsense comestible to the Gabonese people.

When one dares, as it does with recidivism Alain Claude Bilié Bi Nzé, to only answer to the economic, social and professional requests of members of a profession as essential to a country as the teaching profession, by insults, contempt and threats; it quickly becomes clear that the rulers of Gabon have no concept of what constitutes the pillars of a society and a nation.

The greatness of a nation is not based on the quantity or quality of Spokespersons of this or that; the number of Cabinet Director of this or that ... etc.; a great country can be recognized from the quality and quantity of its students, its academics, its writers, its engineers, its doctors, its farmers and ranchers, its lawyers ... All these people need to be trained; and who has the responsibility of training the masses of a country? The teaching profession. Therefore, if that profession is despised and neglected, it is the future of the country that is in danger; and it is this situation that we see today in Gabon.

Gabonese teachers are witnessing dumbfounded, like all other Gabonese, the spectacle of the Bongo family splitting the fortune estimated at several thousand billion CFA francs. This money, in full, is cash from the Gabonese treasury, because Omar Bongo has never had an independent activity outside of the upper echelons of the Gabonese government. Gabonese teachers find, dumbfounded, like all other Gabonese, that a structure called Delta-Synergie has been put in place by the Bongos, to siphon all areas of economic activity in the country for their own benefit. So it is these teachers that Alain Claude Bilié Bi Nzé asked to accept sweatshop working conditions, if not they would risk cut in their wages which are themselves of misery. Alain Claude Bilié Bi Nzé is only the mouthpiece of a regime that threatens retaliation against teachers, if they do not return to the classroom immediately, although the basic demands of these teachers are still unanswered.

Why so much contempt for Gabonese teachers? Why this particular regime and the Bongos in power in general, have made the Gabonese education this vast field of ruins and desolation? Why has this regime contributed so much to the deterioration of the teaching profession and the teacher's status in Gabon? Teachers, like all workers, are entitled to wellness, to an acceptable minimum. But in Gabon, even this minimum is not guaranteed to them. Since 1967, this system has been undermining the Gabonese education because they think that an uneducated population and would allow them to perpetuate the dictatorship, this is why they must kill public education. The teacher in Gabon is poor; he is not always paid regularly; he has difficulty to find housing and care for his family. No wonder that after 54 years of independence, the Gabonese public school system is found at the bottom of all manners of performance?

When Ali Bongo usurped power in 2009, instead of taking constructive steps, he appointed a real clown in the ministry of Education: Seraphin Moundounga. The appointee, unable to put together a real rescue plan for the Gabonese Education, thought that the solution was to organize town halls, brainstorming forums, which resulted only in garbage. All this became the expression of an acceptance of helplessness, a flight forward. But for Seraphin Moundounga and Ali Bongo, while the Gabonese school continued to sink; all was well; the Gabonese education system was emerging! Where are we today?

Every regime must take responsibility before history. Under Ali Bongo, the teacher continues to be vilified, denigrated, despised, insulted and threatened. Alain Claude Bilié Bi Nzé appears today as the specialist of teachers’ denigration; expressing his contempt, if not antipathy for them, at every opportunity, and throwing cash vouchers accompanied by threats to them, in lieu of a pay treatment that is respectful of their profession and of them as individuals. If that's how this regime intends to make the teachers bend, it is mistaken.



Version française

S'il est un individu au Gabon qui aujourd’hui incarne en sa personne la confluence de la pauvreté d'esprit et d’une sacrée dose de veulerie, c’est bien Alain Claude Bilié Bi Nzé, le Porte-Parole de la Présidence de la République. Mais on peut comprendre ce résultat, car il ne doit pas être aisé d’essayer de rendre les bêtises d’Ali Bongo comestibles aux Gabonais.

Quand on se permet, comme le fait avec récidivisme Alain Claude Bilié Bi Nzé, de ne répondre aux revendications économiques, sociales et professionnelles, des membres d’une profession aussi essentielle à un pays que la profession enseignante, que par l’insulte, le mépris et la menace, il devient vite évident que les gouvernants du Gabon n’ont aucune notion de ce qui constitue les piliers d’une société et d’une nation.

La grandeur d’une nation ne repose pas sur la quantité ni qualité des Porte-paroles de ceci ou de cela ; sur le nombre de Directeur de Cabinet de ceci ou de cela… etc.; un grand pays se reconnait à la qualité et quantité de ses étudiants, de ses universitaires, de ses écrivains, de ses ingénieurs, de ses médecins, de ses fermiers et éleveurs, de ses avocats… Tous ces gens ont besoin d’être formés; et qui se charge de former la masse d’un pays ? La profession enseignante. Par conséquent, si cette profession est méprisée et négligée, c’est l’avenir de tout le pays qui est compromis ; et c’est cette situation que nous observons au Gabon aujourd’hui.

Les enseignants Gabonais assistent médusés, comme tous les autres Gabonais, au spectacle de la famille Bongo qui se partage la fortune estimée à plusieurs milliers de milliards de francs CFA. Cet argent, dans sa totalité, provient de la trésorerie du Gabon car Omar Bongo n’a jamais eu une activité indépendante aux hautes sphères de l’Etat gabonais. Les enseignants Gabonais constatent médusés, comme tous les autres Gabonais, qu’une structure dénommée Delta-Synergie, ait été mise en place par les Bongo, pour siphonner tous les domaines d’activité économique du pays à leur propre compte. C’est donc à ces enseignants qu’Alain Claude Bilié Bi Nzé demande d’accepter des conditions de travail de misère, au risque de se voir couper leurs salaires qui sont eux-mêmes de misères. Alain Claude Bilié Bi Nzé n’est que le porte-voix d’un régime qui menace les enseignants de représailles, s’ils ne retournent pas dans les salles de classe immédiatement, bien que les revendications fondamentales de ces enseignants soient toujours sans réponses.

Pourquoi tant de mépris pour les enseignants gabonais ? Pourquoi ce régime en particulier et le pouvoir Bongo en général, a fait de l’éducation gabonaise ce vaste champ de ruines et de désolation ? Pourquoi ce régime a-t-il contribué à la détérioration de la profession enseignante et du statut de l’enseignant au Gabon ? Les enseignants, comme tous les autres travailleurs ont droit à un mieux-être, à un minimum. Mais au Gabon, même ce minimum ne leur est pas garanti. Depuis 1967, ce régime sape l’enseignement au Gabon car il pense que pour mieux clochardiser la population et donc pérenniser la dictature, il faut tuer l’enseignement public. L’enseignant Gabonais est appauvri ; il n’est pas toujours payé régulièrement ; il a de la peine donc à se loger et à prendre soin de sa famille. Comment s’étonner qu’après 54 ans d’indépendance, l’école publique Gabonaise se retrouve au plus bas de sa dégringolade ?

Quand Ali Bongo usurpa du pouvoir en 2009, au lieu de prendre des mesures constructives, il nomma un véritable clown à l’Education Nationale : Séraphin Moundounga. Ce dernier, incapable de mettre sur pied un véritable programme de sauvetage de l’Education Gabonaise, pensa que la solution était d’organiser des états généraux, des forums de réflexion qui n’aboutissaient que sur du bidon. Tout ceci devint l’expression d’un aveu d’impuissance, d’une fuite en avant. Mais pour Séraphin Moundounga et Ali Bongo, alors que l’école gabonaise s’enfonçait d’avantage ; tout allait bien, le système éducatif gabonais était émergent ! Où en sommes-nous aujourd’hui ?

Chaque régime doit pouvoir prendre ses responsabilités face à l’histoire. Sous Ali Bongo, l’enseignant continue d’être vilipendé, dénigré, méprisé, insulté et menacé. Alain Claude Bilié Bi Nzé apparaît aujourd’hui comme le spécialiste du dénigrement de l’enseignant ; leur manifestant son mépris, sinon son antipathie à chaque occasion, et leur jetant des bons de caisse accompagnés de menaces, en lieu et place d’un traitement rémunéré respectueux et de leur profession et de leur personne. Si c’est comme ça que ce régime compte faire plier les enseignants, il se trompe.

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