ALI BONGO OR THE ALLEGORY OF LAZINESS. ALI BONGO OU L’ALLÉGORIE DE LA PARESSE




English version

"The Sleeper in the valley" is one of the first and most famous poems of Arthur Rimbaud. The author was sixteen when he became incensed by the massacres he observed during the Franco-Prussian War, he decided to write without romanticism and with the utmost rawness about the horror of war. This poem will make Rimbaud into one of the masters of the pacifism and indignant current; and also introduce the use of allegory as a symbol of a statement and a message. As Rimbaud used the symbolism of the soldier's body into an eternal sleep in the middle of lush nature to express the absurdity of war, we can see in the drowsiness of Ali Bongo in the United Nations, the expression of the laziness and the unpreparedness of the Gabonese regime.

Of course, dear readers, the regime’s freeloaders would always try to find justifications to Ali Bongo drowsiness; they will show you pictures of a drowsy Hollande at the Elysee Palace, or Obama with his eyes closed surrounded by his advisors. They will want to draw parallels where none exist, because what can these poor souls do when faced with the evidence of the sleepiness of Ali Bongo before the whole world in one of the most media covered environments on the planet? What can they say about Ali Bongo’s drowsiness while Obama was uttering an opening to Iran, whose consequences continue to make front page news in the international media? What can they say about Ali Bongo’s drowsiness which confirms the lack of foresight of the regime? What could the freeloaders say about the repeated failures of the regime, they who have the greatest difficulties telling the truth, they who have the propensity to hide the reality that could negatively impact the image of the first lazy Gabonese person?

In going to doze in the chamber of the United Nations, in front of dozens and dozens of heads of state and government of the largest country in the world, Ali Bongo has personified the allegory of Gabonese and African laziness. The Head of State of a banana republic travels to New Yorkers at the cost of 3 billion CFA francs to the taxpayers, and is not even giving a damn about staying awake during the most important speech of the summit. The freeloaders are saying, "The United Nations, blah it is not that important." Maybe, but why spend 3 billion CFA francs for a trip to a useless summit and go to sleep at this worthless summit? Here is a very expensive uselessness, the freeloaders should admit. These 3 billion could have been used for Gabonese students and pupils who continue to see the sky of their prospects darken, making them a sacrificed generation because of state sponsored intellectual genocide ... cruel disappointment.

In sleeping in the chamber of the United Nations, Ali Bongo represented the laziness of the upstart dictator whose regime concentrates the country's wealth in the hands of a relatively small number of individuals who live in an abundance that the vast majority of the population cannot imagine. "Only work pays!” You can bet that Ali Bongo knows nothing about the depth of this maxim, which however is the foundation of the individual and collective development of great nations and great people. When one looks at the stages of the construction of the most advanced nations of the world, that is to say the United States, the United Kingdom, Canada, France, Italy, Japan, Germany, Scandinavian countries etc., it is easy to see that these countries have never relented in their quest to build wealth and improve the living conditions of the people at the voluntary and deliberate instigation of their rulers, yet in various successive regimes, but with similar and confluent ambitions for the development of their nation. All that explains the supremacy of these nations rests on their ability to work hard.

But in Gabon, Ali Bongo and his family at the helm of the country for 45 years, have been engaged with abandon trivial pursuits, fun having priority over everything else and preventing any social, economic or political take off. The Gabonese people can no longer believe that only work is a source of wealth, as the Bongos make the demonstration to the contrary every day. The population is now just assisting with senseless passivity at the hard looting of their country while waiting impatiently and unconsciously for the end of each month so they can collect their meager wages.

So, in the Assembly of the United Nations, before an audience of hard working Heads of State, representatives of dynamic nations, should we be surprised that a lazy person dozes off? Next time, Ali Bongo should not forget his mat and pillow, which would at least have the merit of being funny!



Version Française

« Le Dormeur du val » est un des premiers et plus célèbres poèmes d’Arthur Rimbaud. L’auteur a seize ans lorsqu’écœuré par les massacres qu’il observe lors de la guerre franco-prussienne, il décide d’écrire, sans romantisme et avec toute la froideur possible, l’horreur qu’est la guerre. Ce poème fera de Rimbaud l’un des maitres du courant pacifiste et indigné ; et introduira aussi l’utilisation de l’allégorie comme symbole d’un constat et d’un message. Comme Rimbaud utilisa la symbolique du corps du soldat dans un sommeil éternel en pleine nature luxuriante pour exprimer l’absurdité de la guerre ; nous pouvons voir dans la somnolence d’Ali Bongo en plein hémicycle de l’Assemblée des Nations Unis, l’expression de la paresse et de l’impréparation du régime Gabonais.

Bien sûr, chers lecteurs, que les pique-assiettes du régime essaieront toujours de trouver des justifications à la somnolence d’Ali Bongo; ils vous montreront des photos d’un Hollande assoupi à l’Elysée ; ou d’un Obama les yeux clos, entouré de ses conseillers. Ils voudront établir des parallèles là où il n’en existe point, car que peuvent-ils les pauvres, devant l’évidence de la somnolence d’Ali Bongo face au monde entier dans l’un des environnements les plus médiatiques de la planète? Que peuvent-ils dire, devant la somnolence d’Ali Bongo alors qu’Obama prononçait un discours d’ouverture à l’Iran dont les conséquences continuent de faire la une des medias internationaux? Que peuvent-ils dire devant la somnolence d’Ali Bongo qui vient confirmer le manque de prévoyance de ce régime ? Que peuvent bien dire les pique-assiettes devant les échecs reconduits de leur régime, eux qui éprouvent les pires difficultés à dire la vérité, eux qui œuvrent dans la propension à masquer la réalité qui pourraient infléchir l’image du premier paresseux Gabonais ?

En allant s’assoupir dans l’hémicycle des Nations Unis, devant des dizaines et des dizaines de Chefs d’Etats et de gouvernements des plus grands pays du monde, Ali Bongo vient de personnifier l’allégorie du Gabonais et de l’Africain paresseux. Celle du Chef d’Etat d’une république bananière qui voyage pour un sommet New Yorkais à coût de 3 milliards de francs CFA au contribuable, puis n’est même pas fichu de rester éveillé lors de la plus importante allocution de ce sommet. Les pique-assiettes viennent dire : « les Nations Unis, bof c’est pas si important que ça ». Soit, mais pourquoi dépenser 3 milliards de francs CFA pour effectuer le voyage vers une inutilité, et aller dormir à cette inutilité ? Voici une inutilité bien couteuse, les pique-assiettes devraient l’admettre. Ces 3 milliards auraient pu servir aux étudiants et élèves Gabonais qui continuent de voir le ciel de leurs perspectives d’avenir s’assombrir ; faisant d’eux des générations sacrifiées pour raison de génocide intellectuel d’Etat…cruelle désillusion.

En somnolent dans l’hémicycle des nations unis, Ali Bongo représente la paresse du parvenu dictateur dont le régime concentre la richesse du pays entre les mains d’un nombre relativement restreint d’individus qui vivent dans une abondance que l’immense majorité des habitants ne peuvent imaginer. « Seul le travail paie ! » On peut parier qu’Ali Bongo ne sache rien de la profondeur de cette maxime qui pourtant a fondé le développement individuel et collectif des grandes nations et des grands peuples. Lorsque l’on remonte les étapes de la construction des nations les plus avancées de ce monde, c'est-à-dire les Etats-Unis, Royaume-Uni, Canada, France, Italie, Japon, Allemagne, les pays Scandinaves etc., on s’aperçoit facilement que ces pays n’ont jamais relâché dans leur élan de bâtir la richesse et améliorer les conditions de vie des populations sous l’instigation volontaire et volontariste de leurs gouvernants, aux régimes successifs pourtant différents, mais aux ambitions similaires et confluentes vers la destinée du développement de la nation. Tout ce qui explique la suprématie de ces nations repose sur l’aptitude au travail.

Mais au Gabon, Ali Bongo et les siens au gouvernail du pays depuis 45 ans, s’adonnent avec abandon aux futilités; l’amusement ayant priorité sur tout et entravant tout décollage social, économique ou politique. Les Gabonais ne peuvent plus croire que seul le travail est source de richesses, car les Bongo leur font la démonstration du contraire tous les jours. Les populations en sont résolues à assister avec une passivité insensée au pillage acharné de leur pays tout en attendant impatiemment et inconsciemment la fin du mois pour percevoir leurs salaires de misère.

Alors, dans l’Assemblée des Nations Unis, devant un parterre de Chefs d’Etats travailleurs, représentants des nations dynamiques, doit-on s’étonner qu’un paresseux somnole ? La prochaine fois, qu’Ali Bongo n’oublie pas sa natte et son oreiller ; ce spectacle aura au moins le mérite d’être amusant !

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