WHEN THE PRIORITY IS TO PAY ATTIAS, OCKRENT, ATTALI AND COMPANY, THE GABONESE STUDENTS ARE LEFT TWISTING IN THE WIND!QUAND EN PRIMEUR ON DOIT PAYER ATTIAS, OCKRENT, ATTALI ET COMPAGNIE, LES ÉTUDIANTS GABONAIS RESTENT EN RADE!



Students being confronted by the police in Libreville
Les étudiants confrontés à la police à Libreville

(Photo: Gabonlibre.com)


English version


The scenario is now well oiled, under the pretext of "making Gabon known to the outside world”, quacks like Richard Attias put their friends and relations in a queue in front of the Gabonese treasury to collect Gabonese cash, getting paid thousands of euros, for summary advice so innocuous that their contents are often not remembered thereafter. Paradoxically, while Ali Bongo is spending taxpayer money to roll out the red carpet under the feet of people who do not add value to Gabon such as Richard Attias, or Jacques Attali, or Christine Ockrent, the real tank of Gabonese gray matter, the student community, continues to suffer the martyrdom of seeing its requests always pushed to illusory tomorrows.

As shown in the picture above, a group of Gabonese students was for the umpteenth time confronted by police, this Monday, August 12, 2013, when they wanted to just walk peacefully to the palace of the President of the Republic, a way to remind those who govern Gabon their scholarships were still not established. Apparently, it seems that the National Agency of Scholarships of Gabon has refused to grant scholarships to these students, despite their academic success. Given the lack of dialogue and openness shown by state authorities on this issue, the students were forced to take to the streets to be heard, what could be more legitimate and more citizen-like? One can imagine that those students whose only crime was to want to make their voices heard were not spared threats or violence. Gabonese citizen inclinations are often excuses conducive to unleashing upon them, Ali Bongo’s forces who have learned that the enemy is the average Gabonese! Therefore tear gas and batons are never far away.

It is in this Gabon which being presented as “emerging” that to ask to be awarded the scholarship that is due to one by the rules, is ground for the student applicants to risk deprivations of liberty, humiliation and threats; all aimed at breaking the will the Gabonese people.

So it seems that in this Gabon presented as "emerging", direct and indirect actions for the rights and dignity of citizens are perceived as threats to be punished with the utmost force. In this Gabon, action for students development and that of the individual will have to wait. If one can excuse the police to be zealous, how to understand that after mentioning as the reason for the creation of a National Agency of Scholarships directly attached to the Presidency of the Republic, the need for a more fluid and transparent management of student scholarships, young Gabonese find themselves still facing the same inconsistencies of organizational and structural carelessness. What causes these recurring organizational aberrations, since the famous agency was supposed to fix everything? Today, the barriers, the harassment of students are as atrophic as they were yesterday.

The regime’s apologists especially must not tell us that these failures to pay student scholarships are due to financial shortcomings, because if there is money to pay Attias, or Ockrent, or Attali, there should be some available to the State to fulfill its duty to the youth of Gabonese. It is shameful to note that the Gabonese gray matter is treated with so much contempt while people who do absolutely nothing to provide a lift and any constructive to Gabon, have the red carpet thrown under them. But such is the logic in that Gabon presented to us as emerging!

Are there still Gabonese citizens who would seriously say that education is a priority for this regime? If the mission of education is universally structured around 3 themes: learn, socialize and qualify for an activity, is there one of these three axes that gets the attention of this regime? The school is not a factory where it is sufficient to modify some elements of the production chain to quickly get results. A successful education system that can drive the population of a country to good educational port is a matter of competent, serious and qualified people to do the workload. Unfortunately in the Bongos’ Gabon, they want to educate young people with batons, the results are a reflection of the regime, that is to say pathetic!



Version française


Le scenario est désormais bien huilé; sous prétexte de « faire connaitre le Gabon » à l’extérieur, des charlatans comme Richard Attias mettent leurs amis et relations à la queue leu-leu, devant la trésorerie gabonaise, se faisant payer des milliers d’euros, pour des prestations sommaires et tellement anodines que personne n’a souvent souvenir de leur contenu quelques temps après. Mais paradoxalement, alors qu’Ali Bongo dépense l’argent du contribuable à dérouler le tapis rouge sous les pieds de gens qui n’apportent aucune valeur ajoutée au Gabon comme des Richard Attias, ou Jacques Attali, ou encore Christine Ockrent, le véritable réservoir de matière grise gabonaise, le milieu étudiant, lui continu de souffrir le martyr de voir ses revendications toujours remises à des lendemains illusoires.

Comme vous le démontre la photo ci-dessus, un groupe d’étudiants Gabonais a pour la énième fois été confronté à la force publique, ce Lundi 12 Aout 2013, alors qu’il désirait simplement marcher pacifiquement vers le palais de la Présidence de la République, une manière de signifier à ceux qui gouvernent le Gabon que leurs bourses d’études n’étaient toujours pas établies. Apparemment, il s’avèrerait que l’Agence Nationale des Bourses du Gabon ait refusé l’octroi de la bourse à ces étudiants, malgré leur réussite scolaire. Vu l’absence de dialogue et d’ouverture affichée par les autorités étatiques sur ce dossier, les étudiants ont été contraint de prendre la rue pour se faire entendre; quoi de plus légitime et de plus citoyen? On peut imaginer qu’à ces étudiants dont le seul tort a été de vouloir faire entendre leur voix, ni les menaces, ni la violence n’ont été épargnées. Les velléités citoyennes des Gabonais étant souvent des excuses propices au déchaînement des forces de l’ordre d’Ali Bongo à qui on a appris que l’ennemi c’était le Gabonais moyen! Alors les grenades lacrymogènes, les matraques, ne sont jamais bien loin.

C’est donc dans ce Gabon qu’on veut présenter comme « émergent » que demander de se voir attribuer la bourse selon les textes en vigueur vaudrait aux demandeurs étudiants des risques de privations de liberté, des humiliations, et des menaces destinées à briser la volonté de ces Gabonais.

Il semble donc que dans ce Gabon qu’on présente comme « émergent », les actions directes et indirectes en faveur des droits et de la dignité du citoyen soient perçues comme des menaces devant être réprimées avec la dernière énergie. Dans ce Gabon, l’action pour le développement de l’étudiant et de l’individu devra encore attendre. Si on peut excuser la force publique de faire du zèle, comment comprendre qu’après avoir évoqué comme raison de la création d’une Agence Nationale des Bourses directement rattachée à la Présidence de la République, la nécessité d’une gestion plus fluide et transparente des bourses étudiantes, les jeunes Gabonais se retrouvent encore aujourd’hui confronté aux mêmes incohérences et incuries autant organisationnelles que structurales. A quoi sont dues ces aberrations organisationnelles récurrentes, puisque la fameuse agence devait tout régler? Aujourd’hui, les entraves, les tracasseries aux étudiants sont aussi atrophiantes qu’elles ne l’étaient hier.

Que les apologistes ne viennent surtout pas nous dire que ces manquements à payer les bourses étudiantes seraient dus à des insuffisances financière, car s’il y a de l’argent pour payer Attias, Ockrent ou Attali, il devrait en avoir pour que l’État puisse s’acquitter de ses devoir envers les jeunes Gabonais. Il est honteux d’observer que la matière grise Gabonaise soit traitée avec tant de mépris alors que des gens qui n’apportent strictement rien d’élévateur et de constructif au Gabon, se voient dérouler le tapis rouge. Mais telle est la logique dans ce Gabon qu’on nous présente comme émergent!

Ya-t-il encore des Gabonais qui diraient avec sérieux que l’éducation soit une priorité pour ce régime? Si la mission de l’éducation s’articule universellement autour de 3 axes: instruire, socialiser et qualifier une population; y a-t-il un de ces 3 axes qui reçoive l’attention du régime? L’école n’est pas une usine où il suffit de modifier quelques éléments de la chaine de production pour obtenir rapidement des résultats. Un système éducatif performant devant conduire la population d’un pays à bon port éducatif est une affaire de personnes compétentes, sérieuses et qualifiées à la tâche éducative. Malheureusement au Gabon des Bongo, on veut éduquer les jeunes à coups de matraque; les résultats sont à l’image du régime, c'est-à-dire pitoyables!

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