THE DECLARATION OF PROFESSOR JOSEPH JOHN-NAMBO IN CANTON NTEM-1. LA DÉCLARATION DU PROFESSEUR JOSEPH JOHN-NAMBO DANS LE CANTON NTEM-1

Prof Joseph John-Nambo (photo: Gabonlibre.com)




English version


We received the following text by Denis Bastien Kombila



The Ma'ameni statement: The revolution is underway

Bitam did get its declaration – of sad memory - in 1989, courtesy of Omar Bongo: "As long as I am in power, there will never be a multiparty system in Gabon.” This time it is the Ma'ameni village (meaning" four villages "in Fang) in the canton Ntem-1 which has received its own, delivered by one Joseph John-Nambo, Full Professor of Law, Interior Minister in alternative government of Andre Mba Obame (AMO): "It is the people who are the holder of power. They gave it to AMO in 2009, but the thieves stole it. It is time to recover it. In their detestable and deadly business, these miserable persons claim to have tried by all means, including voodoo, to kill the elected president. In vain." Continuing his remarks to thunderous applause, Professor John-Nambo revealed that from the depths of our country, more and more voices are rising to warn those obscure conspirators," If you have not managed to kill AMO in 3 years, this means that you will no longer succeed. The spirits of our ancestors have decided to protect him, and anyone who will try again to attempt to take his life will suffer the wrath that will be poured on the sponsors and their accomplices, and they will perish until the third generation. "

Why the choice of Ma'ameni for such an important announcement? One can imagine that some of these sorcerers and their associates are not very far from that locality. That said, it should be noted that the statement by Professor John-Nambo was part of the broader framework of a political tour initiated by a group of officials and activists of the Union National Party.

During this citizen’s meeting that was attended by about 35O people on August 20th, there was no room for waffling. The exchanges were frank, direct and sometimes "manly." For example, to the question of whether to ask the people to participate in the biometric enrollment process, the answer was an unequivocal: "No! “ Quite strangely, Martin Nze-Memini, the president of a small opposition party who was present at the beginning of the conversation, secretly left the scene when the intransigent positions of villagers began to thrive in the opinion. His party, rather close to Ali Ben Bongo’s theses and to the opposition of collaborators, would like to take part in future electoral consultations. But it is not sure that he would meet many people agreeing with that position in Ma'ameni, his own village. Here the motto is clear: neither enrollment nor election. For the populations, the priority must be given to the urgent organization of a Sovereign National Conference. They require this, not only from the usurpers in power, but also and especially from the Executive Board of the Union National party. A very energetic and warmly cheered militant reminded all bluntly that: "If our leaders argue towards the Sovereign National Conference, we will follow. If they stop, we will push them, if they resist, we will crush them. "Loud and clear! The revolution may be underway.



Version Française


Le texte suivant de Denis Bastien Kombila nous est parvenu



Déclaration de Ma’ameni : La révolution est en marche

Bitam a eu sa déclaration – de triste mémoire – en 1989, signée Omar Bongo: « Tant que je serai au pouvoir, il n'y aura jamais de multipartisme au Gabon. » Cette fois, c'est le village Ma'ameni (traduisez « quatre villages », en fang), dans le canton Ntem 1, qui vient d'enregistrer la sienne avec, pour auteur, un certain Joseph John-Nambo, professeur agrégé de droit, ministre de l'Intérieur du gouvernement alternatif d'André Mba Obame (AMO): « C'est le peuple qui est le détenteur du pouvoir. Il l'a confié à AMO en 2009, mais des usurpateurs l'ont volé. Il est temps de le récupérer. Dans leur détestable et funeste entreprise, ces misérables se vantent d’avoir tenté, par tous les moyens, y compris par le vaudou, de donner la mort au président élu. En vain. » Poursuivant son propos sous un tonnerre d’applaudissements, le Pr John-Nambo a révélé que des profondeurs de notre pays, de plus en plus de voix montent pour mettre en garde ces obscurs conspirateurs : « Si vous n'avez pas réussi à tuer AMO en 3 ans, c'est que vous n'y arriverez plus. Les mânes de nos ancêtres ont décidé d'assurer sa protection, et quiconque essaiera encore d’attenter à sa vie subira les foudres qui se déverseront sur les commanditaires et leurs complices, et ils périront jusqu'à la troisième génération. »

Pourquoi avoir choisi Ma'ameni pour une annonce d'une telle importance ? On peut imaginer que certains de ces sorciers ou leurs complices ne sont pas très éloignés de ladite localité. Ceci étant, il convient de rappeler que la déclaration du Pr John-Nambo s’inscrivait dans le cadre plus général d’une tournée politique initiée par un collectif de cadres et militants de l'Union Nationale.

Lors de cette rencontre citoyenne qui a rassemblé près de 35O personnes, le 20 aout dernier, il n’y a pas eu de place pour la langue de bois. Les échanges étaient francs, directs et parfois « virils ». Par exemple, à la question de savoir s’il fallait appeler la population à participer à l'enrôlement sur les listes biométriques, la réponse a été sans équivoque : « Non ! ». Fait insolite, Martin Nze Memini, président d'un petit parti de l'opposition présent au début de la causerie, a quitté subrepticement les lieux lorsque les positions intransigeantes des villageois ont commencé à prospérer dans l’opinion. Son parti, plutôt proche des thèses d'Ali Ben Bongo et de l’opposition de collaboration, souhaiterait prendre part aux prochaines consultations. Pas sûr qu'il rencontre beaucoup d'adeptes à Ma'ameni, son propre village. Ici, le mot d'ordre est clair : pas d'enrôlement ni d’élection. Pour les populations, la priorité doit être donnée à l’organisation urgente d’une Conférence nationale souveraine. Elles l'exigent non seulement du pouvoir usurpé, mais aussi et surtout du directoire de l'Union Nationale. Un militant très en verve et chaleureusement ovationné l’a d’ailleurs rappelé sans détour : « Si nos responsables avancent en direction de la Conférence nationale souveraine, nous les suivrons. S'ils s'arrêtent, nous les pousserons, s'ils résistent, nous les écraserons ». Clair et net ! La révolution est peut-être en marche.

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