MISTER JEAN-EYEGHE NDONG WOULD SPEAK SOON. MONSIEUR JEAN EYEGHE-NDONG S’EXPRIMERAIT BIENTÔT

Jean Eyeghe-Ndong (photo RFI)





English version

Dear readers, among the many qualities recognized as necessary for any good politician, is the need to be constantly and carefully listening to the citizens. That is to say, to listen when things are going well, but also to listen even more when things are difficult and confusing. The good politician must be able to read the signs of the time and get into the skin of the citizens who talk to them. A good politician must reassure citizens and their supporters. They must take into account people's opinions and those of their supporters.

It is because he has none of these abilities required for performing the job of command and decision making that is the Presidency of a country, that Ali Bongo is seen stammering, wading, entangling himself miserably in knots, being unable to convince and reassure the Gabonese citizens through a press conference prepared in advance with a press corps he controls, or being unable to prepare with his team, a speech that "speaks" to the Gabonese people.

We received this Tuesday, reassurance from someone very well positioned with Jean Eyeghe-Ndong, who informed us that he had not only read our writings, but especially that he would soon make a statement to the attention of his political friends, his supporters and the entire Gabonese people. Given this news, we want to salute Jean Eyeghe-Ndong on behalf of all our readers for considering our collective views and for the fact that he seems to incorporate our questions in his political maneuvering.

If we interpret honestly and accurately the content of emails that we have received about the contours of Jean Eyeghe-Ndong’s candidacy for Mayor of Libreville, it is not the candidacy itself that concerns our readers, far from it, but rather the perception that in a very closed system as the Gabonese political system, the doors seem to open on those who give guarantees of loyalty to the regime. The Gabonese people still have freshly in mind the "election" of Paul Mba-Abessole to Mayor of Libreville, or that of Pierre Mamboundou in Ndendé, who were the "landscaped" forms of space given by the regime to these "opponents" so as to make the regime seem more open than it really was. The casual observer therefore sees the same pattern profiling with a new candidacy of an important member of the opposition to the largest City in the country, hence the many questions.

If the position of mayor of a big city has often served as a political platform for opposition members awaiting the next elections in true democracies, in Gabon this scheme should not even be considered because the system is locked throughout. In France, we have the example of the longtime Paris Mayor Chirac under Mitterrand, but these examples should not be detached from their context. Everyone knows that in Gabon, if Ali Bongo and his clan decided that it is a worm that will be declared Mayor of Libreville, the CENAP and the Constitutional Court will tell us that it is an arthropod that has received the votes of the people of Libreville, period! And worshipers would go congratulate the happy earthworm. So goes Gabon! But more and more Gabonese no longer accept to be led naively, which is why all the shadows should be clarified immediately. The announcement of a declaration by Jean Eyeghe-Ndong therefore seems good because people would know the way forward, one way or the other!

A statesmen is motivated by his ideals, a politician is usually motivated by ambition. Mandela is a statesmen, Sarkozy is a politician. If Jean Eyeghe-Ndong is guided by the interests of the people, that is to say those who he would serve should he access to the Mayor of Libreville, if he is sincerely anxious to deal with the problems of the city and the country, if he really feels like a major statesman, then his declaration should contain the whole truth, even if it is sometimes difficult to tell the truth; in order to meet the expectations of the many Gabonese citizens who are tired of the many pirouettes by politicians. On the contrary, if the pursuit of the Mayor of Libreville is however a way to exist politically, we here can say that our readers will take notice.

At the time of this posting, we recognize that Alain Claude Bile Bi Nze has confirmed that Jean Eyeghe-Ndong was received by Ali Bongo. But we also know that the Spokesman of the Presidency is a forger and a liar, so his words have no authority for this blog (even if he is telling the truth, another source must confirm). We patiently will wait until Jean Eyeghe-Ndong comes and gives his version of events and his position on everything being said.



Version Française

Chers lecteurs, parmi les nombreuses qualités reconnues comme nécessaires à tout bon homme politique, figure celle d’être constamment et attentivement à l’écoute des citoyens. C'est-à-dire de les écouter quand ça va bien, mais surtout de les entendre encore plus quand les choses sont difficiles et confuses. Le bon homme politique doit savoir lire les signes du temps et se mettre dans la peau du citoyen qui lui parle. Un bon homme politique doit rassurer les citoyens et ses partisans. Il doit se soucier de l’avis des citoyens et de ses partisans.

C’est parce qu’il n’a aucune de ces aptitudes requises à l’exercice du poste de commande et de décision qu’est la Présidence d’un pays, que nous voyons Ali Bongo balbutier, patauger, s’emmêler misérablement les pinceaux en étant incapable de convaincre et rassurer les citoyens gabonais par le truchement d’une conférence de presse préparée d’avance avec une presse qui lui est pourtant acquise, ou en étant inapte à élaborer avec son équipe, un discours qui « parle » aux Gabonais.

Nous avons reçu ce Mardi, des assurances de quelqu’un de très bien positionné auprès de Monsieur Jean Eyeghe-Ndong, qui nous a informé que non seulement ce dernier avait pris connaissance de nos écrits, mais aussi et surtout qu’il ferait prochainement une déclaration à l’égard de ses amis politiques, de ses partisans, du peuple gabonais tout entier. Devant cette nouvelle, nous voulons ici saluer Monsieur Jean Eyeghe-Ndong, au nom de tous nos lecteurs, pour la considération qu’il porte à nos opinions collectives et aussi du fait qu’il semble incorporer nos questionnements dans son cheminement politique.

Si nous interprétons avec honnêteté et justesse la teneur des courriers qui nous parviennent au sujet des contours de la candidature de Monsieur Jean Eyeghe-Ndong à la Mairie de Libreville ; ce n’est pas l’acte de candidature en tant que tel qui inquiète nos lecteurs, loin de là ; mais plutôt la perception que dans un système très fermé comme le système politique Gabonais, les portes ne semblent s’ouvrir que sur ceux qui donnent des garanties de loyauté au pouvoir. Les Gabonais ont encore fraichement en mémoire « l’élection » de Paul Mba Abessole à la Mairie de Libreville, ou celle de Pierre Mamboundou à celle de Ndendé, qui furent des formes d’espaces « aménagés » par le pouvoir à ces « opposants » de manière à faire paraitre le régime plus ouvert qu’il ne l’était vraiment. L’observateur averti voit donc le même schéma se profiler avec une nouvelle candidature d’un ténor de l’opposition à la plus importante Mairie du pays ; d’où les nombreuses interrogations.

Si la mairie d’une grande ville a souvent servie de plateforme politique aux opposants qui attendent les prochaines élections dans les vraies démocraties, au Gabon ce schéma ne devrait même pas être envisagé car le système est verrouillé de bout en bout. En France, on a l’exemple de Chirac longtemps Maire de Paris sous Mitterrand; mais ces exemples ne doivent pas se détacher de leur contexte. Tout le monde sait qu’au Gabon, si Ali Bongo et son clan décident que c’est un ver de terre qui sera déclaré Maire de Libreville, la CENAP et la Cour Constitutionnelle vont nous dire que c’est un arthropode qui a reçu les suffrages des Librevillois, point barre ! Et les adorateurs iront féliciter l’heureux lombric. Ainsi va le Gabon ! Mais de plus en plus de Gabonais n’acceptent plus de se laisser mener en bateau, c’est pourquoi toutes les zones d’ombres doivent être éclaircies immédiatement. L’annonce de la déclaration de Monsieur Jean Eyeghe-Ndong nous parait donc salutaire car les gens seront fixés sur la voie à suivre.

Un homme politique est mû par ses idéaux, un politicien l’est généralement par son ambition. Mandela est un homme politique, Sarkozy est un politicien. Si Jean Eyeghe-Ndong est guidé par l’intérêt du peuple, c'est-à-dire de ceux qui seront ses administrés s’il accédait à la Mairie de Libreville ; s’il est sincèrement soucieux de gérer les problèmes de la ville et du pays ; s’il se sent vraiment homme politique d’envergure ; alors sa déclaration devrait contenir toute la vérité, même s’il est parfois difficile de la dire, afin de satisfaire les nombreux Gabonais qui n’en peuvent plus des nombreuses pirouettes des politiciens. Par contre, si la poursuite de la Mairie de Libreville n’est en revanche qu’une manière d’exister politiquement, nous pouvons ici affirmer que nos lecteurs sauront prendre acte.

Au moment où nous mettons ce post en ligne, nous sommes conscients qu’Alain Claude Bilié Bi Nze ait confirmé que Jean Eyeghe-Ndong ait été reçu par Ali Bongo. Mais nous savons aussi que le Porte-Parole de la Présidence est un faussaire et un menteur, donc ses propos n’ont aucune autorité pour ce blog (même s’il disait la vérité, une autre source doit confirmer). Nous attendrons patiemment que Jean Eyeghe-Ndong vienne donner sa version des faits et sa position face à tout ce qui se dit.

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