THE MATTER OF ILL-GOTTEN GAINS: THE POINT OF NO RETURN HAS BEEN REACHED! L’AFFAIRE DES BIENS MAL ACQUIS: LE POINT DE NON RETOUR A ÉTÉ ATTEINT!








English version


This Wednesday, a villa in the French southern city of Nice, belonging to the Bongo family, was searched in graft probe. There is no doubt that this is a considerable escalation of what has been to this point a very slow investigation by French magistrates and may signal a paradigm shift in the way the French judicial system is going to engage the Bongo family moving forward, in this affair.

Up to this point, let us not forget that the French justice system has been very deferent to the Bongo family and allowed them to get away with pillaging Gabon and stashing massive amounts in tresor and real estate, on French soil. Given the amounts of money spent by the Bongo family to purchase luxury mansions in France, one can only ask: what took the French authorities so long to act? The question is rhetorical because everyone, and it is an open secret, know that the ill-gotten gains are for starters, a matter of state in France. The metropolis, as African insiders say affectionately, having chosen since African independence, to protect and cocoon dictators who were seen as "good friends" as they marched to the rhythm of Foccart the drum major. The looting of Africa was a "deal" between the protectors who plundered raw materials and the protégés who plundered the rebates from the sale of these materials that should have been used for the construction of African countries. The hedonists, who have been plucked out of the nothingness and made to be the owners of Gabon, took advantage of the situation. So, instead of building hospitals, schools, roads, etc., they were living large in Paris or the Côte d'Azur; it was the purchase of mansions after mansions, collectors vintage cars after collectors vintage cars, luxury clothing often delivered by call girls equally luxurious, who had to comply with the requirements of a client who did not like the "condoms." Enjoyment was king and the Gabonese people in all of this? But who really cared?

The step of property searches indicates that the French justice system has a catalog of properties belonging to the Bongos and this catalog will be scrutinized. For this blog, the problem is very simple: just ask the Bongos to explain and justify the legal provenance of funds that would allow them to accumulate more than thirty properties in France. They obviously cannot do that; and this noncompliance can lead to these assets to be seized. Once the precedent has been established on French soil, because of agreements through the European Union, all countries of the Union should then consider the Bongos as criminals, which will result in the seizure of their assets in other countries of the Union. There is a UN agreement which prohibits the laundering of illicit money to all signatory countries (almost all countries have ratified this accord). So if the Bongos are reported in France to be outlaws, their assets could be seized instantly around the world. This blog thinks that the case of ill-gotten wealth might be heading for a new course, which has many dangers for the Bongo family. If Ali Bongo has presidential immunity, Pascaline Bongo does not, nor do the other members of the family. Ali Bongo's children have no presidential immunity.

This is not the time for the French courts to slow the process down, as was the case when Sarkozy was in power. The Gabonese people would like to see this inquiry about the ill-gotten gains, continue with robustness and efficiency. The justice system must get to the bottom of things. All purchases must be addressed in a clear, crisp and definitive manner. In the eyes of Gabonese people, the outcome of this investigation should be the total manifestation of truth and justice. They must look behind the Pozzo di Borgo transaction; they must go to Marrakech where Ali Bongo is now building a mansion of several billions. Not to mention the Bongo’s palace in Rabat. What about the California houses and apartments around the world? The investigation must go through everything and the Bongos and must be held to account.




Version française


Ce mercredi, une villa dans la ville française de Nice, appartenant à la famille Bongo, a été fouillée dans le cadre de l’enquête des biens mal acquis. Il ne fait aucun doute qu'il s'agit d'une escalade considérable, de ce qui a été jusqu’à présent, une enquête très méthodique par les magistrats français; et peut être le signal d'un changement de paradigme dans la façon dont le système judiciaire français va traiter la famille Bongo dans le futur de cette affaire.

Jusqu'ici, nous ne devons pas oublier que la justice française a été très déférente envers la famille Bongo et leur a permis de continuer le pillage du Gabon et recycler des quantités massives de trésorerie en immobilier, sur le sol français. Étant donné les sommes d'argent dépensées par la famille Bongo pour l'achat de demeures de luxe en France, on ne peut que se poser la question: pourquoi les autorités françaises ont pris tant de temps pour agir? La question est rhétorique car tout le monde, et c’est un secret de polichinelle, sait que les biens mal acquis sont au départ une affaire d’Etat en France. La métropole, comme on dit affectueusement dans les milieux initiés d’Afrique, ayant choisi depuis les indépendances africaines, de protéger et coconner les dictateurs « bons amis » tant que ceux-ci marchaient au pas du tambour major foccartien. Le pillage de l’Afrique est donc un « deal » entre les protecteurs qui pillent les matières premières et les protégés qui pillent les ristournes de la vente de ces matières premières qui devraient servir à la construction des pays africains. Les jouisseurs qui ont été sortis du néant fait propriétaires du Gabon, s’en donnent à cœur joie. Alors, en lieu de construction d’hôpitaux, d’écoles, de routes etc., ça va mener grand train à Paris ou sur la Côte d'Azur: hôtels particuliers sur hôtels particuliers; voitures de collection après voitures de collection, vêtements de luxe souvent livrés par des péripatéticiennes toutes aussi de luxe, devant se plier aux exigences d’un client qui n’aime pas la « capote ». La jouissance est reine; les gabonais dans tout ça, mais qui s'en souciait vraiment?

L’étape des perquisitions indique que la justice française a un catalogue de bien appartenant aux Bongo et que ce catalogue sera passé au peigne fin. Pour ce blog, la problématique est très simple; il suffit de demander aux Bongo de s’expliquer et de justifier la provenance légale des fonds qui leur auraient permis d’accumuler plus d’une trentaine de propriétés en France. Ils ne pourront évidemment pas le faire ce qui conduirait à la saisi de ces avoirs. Le précédent ayant été créé sur le sol français, à cause des accords de l’Union Européenne, tous les pays de cette Union devraient alors considérer les Bongo comme étant des malfaiteurs, ce qui engendrera la saisie de leurs biens dans les autres pays de l’Union. Il y a un accord onusien qui interdit le recyclage de l’argent illicite à tous les pays signataires (tous les pays ou presque l’ont ratifié). Donc si les Bongo sont déclarés truands en France, leur avoir peuvent être saisis instantanément dans le monde entier. Ce blog pense que l’affaire des biens mal acquis aurait peut-être passé un nouveau cap, dont les périls sont nombreux pour la famille Bongo. Si Ali Bongo a l’immunité présidentielle, Pascaline Bongo ne l’a pas; les autres membres de la famille non plus. Les enfants d’Ali Bongo n’ont pas l’immunité présidentielle.

Le moment n’est donc pas venu pour la justice française de procéder par une démarche apaisée, comme ce fut le cas quand Sarkozy était au pouvoir. Les gabonais aimeraient voir continuer avec robustesse et efficacité, cette enquête des biens mal acquis. La justice doit aller au fond des choses. Tous les achats doivent être examinés de façon claire, nette et précise. Il faut qu’aux yeux des gabonais, l’aboutissement de cette enquête soit la manifestation totale de la vérité et que la justice aille jusqu'au bout. Il faut regarder derrière Pozzo di Borgo, Il faut aller à Marrakech où Ali Bongo est en train de se faire construire un domaine de plusieurs milliards. Sans oublier le palais des Bongo à Rabat. Les maisons de Californies, les appartements autour du monde ? L’enquête doit aller jusqu’au bout et les Bongo doivent se justifier.

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