URGENT: MICHEL ONGOUNDOU LOUNDAH THREATENED WITH DEATH BY THE REGIME! URGENT: MICHEL ONGOUNDOU LOUNDAH MENACÉ DE MORT PAR LE POUVOIR!



English version



Friends of a Gabonese journalist, Michel Ongoundou Loundah have sent to this blog the following chilling information about threats to the life of this journalist. Following the French version below, the original emails without any editing, demonstrating the shady business Sylvia Bongo is entangled in and which disclosure by the newspaper Le Temps has caused all the thunderous anger of the regime (these emails are in French only).




We received the information at the beginning of the week: Michel Ongoundou Loundah is being threatened by the regime due to an article published on the front page of the last edition of the weekly newspaper "Le Temps" (21 / 11/12), about Sylvia Bongo Ondimba Foundation (FSBO).

Saturday 24/11, at around 13h, Raphael Ntoutoume Nkoghé, Advisor to the President of the Republic visited the home of the father of Michel Ongoundou to inform him of the threat of death hanging over his son. We thank God that the old man did not have a heart attack upon learning that he could bury his son shortly.

According to Raphael Ntoutoume, the article on FSBO caused Ali Bongo to become furious, and it is this anger that led to the fatwa against Michel Ongoundou who was suspected of "writing the paper in Le Temps." Thus, the Gabonese people learn at the same time that Ali's anger against someone is equivalent to the latter's death. This is confirmed implicitly by the government newspaper "L'Union" in his bulletin "Makaya" of 26/11/12, in which it is made reference to having troublemakers "disappear".

In a normal democratic country, logic dictates that the publication of an article deemed incorrect or defamatory gives rise to either a denial, a right of reply, or legal action against the newspaper. In Gabon, a so called "emerging country" rules globally accepted are exceptions. They condemned to death. That's it.

Michel Ongoundou, a former journalist recognized by the profession, is now threatened with death simply because he may have written an article. This is yet to be proven! It is true that in our beautiful "democracy", sms, e-mails, telephone calls and faxes are carefully monitored stored and used entirely illegally. We have also learned that a former member of the DGSE (French counter-espionage), expert in new technologies, has been hired to intercept calls made by the system Skype. In short, no words spoken or written by a citizen should be able to escape the regime that wants to control souls, minds and bodies of all Gabonese. However, do we, because of these practices of another age, renounce our most basic rights and accept to be slaughter in silence? The answer is NO. Three times, NO!

As far as we are concerned, we believe that the regime just wants to get rid of an influencial member of the Union Nationale party, who is battling hard in Haut-Ogooué to make known, among other things, the objectives of the Sovereign National Conference that the majority Gabonese are asking for. He is among the group who recently toured with great success, that province to meet the people.
To accuse him of authorship of an article exposing some obscure practices of our leaders is an easy alibi. Too easy. The accused, who declined to comment, however, promised to respond "in due time and in an appropriate manner."

For our part, we already know who is responsible for what might happen to our compatriot to whom we offer our full support.

Friends of Michel Ongoundou Loundah








Version française



Des amis d'un journaliste gabonais, Michel Ongoundou Loundah ont envoyé à ce blog les informations suivantes sur les menaces de mort pesant sur ce journaliste. Suite à ce texte ci-dessous, les emails originaux sans retouches démontrant les micmacs dans lesquels Sylvia Bongo seraient empêtrées et dont la divulgation vaut au journal Le Temps, toutes les foudres du pouvoir.




L’information nous est parvenue en ce début de semaine : Michel Ongoundou Loundah est menacé de mort par le pouvoir en place à cause d’un article, publié à la Une de la dernière édition de l’hebdomadaire « Le Temps » (21/11/12), et concernant la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO).

Le samedi 24/11, aux environs de 13h, Raphaël Ntoutoume Nkoghé, Conseiller à la présidence de la République, se rend au domicile du père de Michel Ongoundou pour l’informer de la menace de mort qui pèse sur son fils. Nous remercions le ciel que le vieil homme n’ait pas eu d’attaque cardiaque en apprenant qu’il pourrait enterrer son fils sous peu.

Selon Raphaël Ntoutoume, l’article sur la FSBO a mis Ali Bongo dans tous ses états, et c’est cette colère qui a entrainé la fatwa lancée contre Michel Ongoundou, soupçonné d’avoir « écrit le papier pour Le Temps ». Ainsi, le peuple gabonais apprend par la même occasion que la colère d’Ali contre quelqu’un équivaut à la mort de ce dernier. Cela est d’ailleurs confirmé de manière implicite par le journal gouvernemental « L’Union », dans son billet « Makaya » du 26/11/12, où il est question de faire « disparaitre » les gêneurs.

Dans un pays normal, démocratique, la logique veut que la publication d’un article jugé erroné ou diffamatoire donne lieu soit à un démenti, par un droit de réponse, soit à une action en justice contre le journal. Au Gabon, pays dit « émergent », les règles mondialement admises font exception. On condamne à mort. C’est tout.

Michel Ongoundou, ancien journaliste reconnu par la profession, se trouve menacé de mort aujourd’hui simplement parce qu’il aurait écrit un article. Encore faut-il en établir la preuve ! C’est vrai que dans notre belle « démocratie », les sms, les E-mails, les conversations téléphoniques et les fax sont minutieusement enregistrés et exploités de manière tout à fait illégale. Nous avons également appris qu’un ancien de la DGSE (le contre-espionnage français), expert en nouvelles technologies, a été recruté pour intercepter les communications passées par le système Skype. En somme, aucun mot écrit ni prononcé par un citoyen ne doit échapper au pouvoir en place qui veut avoir le contrôle des âmes, des esprits et des corps de tous les Gabonais. Pour autant, est-ce que nous devons, au nom de ces pratiques d’un autre âge, renoncer à nos droits les plus élémentaires et accepter de nous faire trucider en silence ? La réponse est, NON. Trois fois, NON !

En ce qui nous concerne, nous pensons que le pouvoir veut tout simplement se débarrasser d’un cadre influent de l’UN qui bataille dur dans le Haut-Ogooué pour faire connaitre, entre autres, les objectifs de la Conférence nationale souveraine que la majorité des Gabonais réclame. Il fait partie du groupe qui a dernièrement sillonné, avec un franc succès, cette province à la rencontre des populations.
En faire l’auteur d’un article qui met à nu certaines pratiques obscures de nos dirigeants est un alibi très facile. Trop facile. L’intéressé, qui s’est refusé à tout commentaire, a toutefois promis qu’il réagira, « le moment venu, et de façon appropriée ».

Pour notre part, nous savons déjà qui est responsable de ce qui pourrait arriver à notre compatriote à qui nous apportons tout notre soutien.

Les Amis de Michel Ongoundou Loundah



Encadré


Ci-après, un échantillon des mails originaux - donc non retouchés - adressés par l’émissaire de la CBRC à la FSBO. Edifiant.


De : CARLOS RAMJANALI Objet : Rendez-vous Date : 26 novembre 2011 23:32:20 UTC+01:00 Ã : NDONG Murielle Bonjour, Par la pratique et tradition de notre société dans chaque pays où¹ nous sommes, quand nous avons des réunions avec des fondations caritatives, comme un symbole de respect et de reconnaissance, nous offrons un cadeau symbolique. A cette fin, la réunion de lundi (28 Nov), 16h30, nous allons déposé un cadeau (montre chopard en or et diamants) à être livré à Son Excellence la Première Dame. Pour la réunion, notre coté, sera assisté par Monsieur le Directeur général de la CRBC-Gabon, Yang Yi, et moi-même (conseilleur CRBC -Afrique). Nous voulons que cette réunion: 1 - prendre connaissance des programmes de la Fondation et les priorités; 2 - préparer le protocole pour l'attribution de notre donation; 3 - fixer une date pour la signature officielle du protocole et de remise symbolique du chèque bancaire, en présence du vice-président de la CRBC, M. Du FEI, qui viendra sur le but de Shanghai (Chine), à cette fin; 4 - Etablir une poursuite de notre soutien pour la prochaines années dans divers programmes et activités de la Fondation, dans l'avenir; Sincèrement Carlos Ramjanali CRBC

De : CARLOS RAMJANALI Date : 29 novembre 2011 10:34:02 HNEC Ã : NDONG Murielle Cher Mme J'ai reçu hier soir, la confirmation de notre vice-président CRBC, M. Du FEI, qui sera en visite à Libreville 5-8 Décembre, donc si possible, serait utile d'être capable de signer la convention et de voir Son Excellence la Première Dame, entre ces dates. Pour notre part, pendant la journée, envoyer-ais la proposition de convention de mécénat. A titre d'information durant le séjour de notre vice-président a LBV, nous avons rendez-vous avec le Premier ministre, ministre de TP et ministre de l'économie. Sincèrement Carlos Ramjanali CRBC Advisor

De : CARLOS RAMJANALI Date : 7 décembre 2011 00:26:48 HNEC à : FONDATION SYLVIA BONGO ONDIMBA Cher Mme, Nous apprecions la gentillesse et l'attention à la reception et la ceremonie de signature de la convention qui s'est tenue hier, 06 Décembre, entre la CRBC et FSBO. Nous avons été très impressionnée et touchée de la conversation tenue avec l'Excellence la Première Dame, donc, nous allons soutenir FSBO annuelle et régulièrement pour de futurs projets. Le long de document attaché, pour examen lors d'une réunion, des que possible, sur les procédures pour soutenir les projets à venir, de sorte que l'FSBO peut faire un budget prévisionnel à long terme, selon les fonds qui peuvent être mis à disposition, par tranches, de la CRBC. Excusez ma faible écriture en français, pour des raisons de confidentialité, ne donnez pas mon assistant à écrire. Sincèrement Carlos Ramjanali CRBC Advisor

De : CARLOS RAMJANALI Objet : Lettre provisoire pour la Bank. Date : 16 janvier 2012 08:48:32 HNEC Ã : Ministre Economie - Ngambia Magloire CCi : Liban Soleman , Maixent Accrombessi Son Excellence Mr. Le Ministre Ngambia Magloire, Suivant les précédentes communications, l'ANGT nous a dit qu'il faudra plus d'un mois pour vérifier les contrats techniques et commerciaux signés avec le ministre des TP, des routes "Alembi-Mikouyi" et "Contournement de Libreville". Pour maintenir connectés des procédures relatives au financement bancaire, le notre banque a demandé une lettre de Son Excellence Le Ministre de l’économie, à titre provisoire, l'accord pour demande de financement (ci-jointe modèle de lettre). Après le rapport, Mr. Le Ministre confirmera l'accord définitive. La banque fais cette demande, pour maintenir le processus ouvert de ces projets que, sont des priorités pour les Autorités du Gabon. Nous sommes dans négociations avec la banque depuis mai 2011. Cordialement Carlos Ramjanali CRBC

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