AERIAL SPREADING IN HAUT-OGOOUE AND ITS DANGER TO THE HEALTH OF THE POPULATION. L'ÉPANDAGE AÉRIEN DANS LE HAUT-OGOOUÉ ET SES DANGERS SUR LA SANTÉ DE LA POPULATION






English version


Like many topics in Gabon, it took an unfortunate event; a plane crash and death of its pilot for the Gabonese public to know that spraying activities were taking place in the South Eastern province of Haut-Ogooué. But given the disaster left by COMUF following its exploitation of uranium in Mounana, where entire populations are now paying the price with their health, of almost irreversible contamination of soils and waters of the region by radioactivity; readers have asked us to look at this question of the application of chemicals and to know whether or not this method represents a danger for the health of the people of Haut-Ogooué.

Less than a month ago, a French pilot perished in the crash of the plane he flew, a Piper for spreading chemicals on the sugar cane plantations of Sucaf-Gabon, near Franceville in the province of Haut-Ogooué. Having made contacts in the region, this blog has learned that the aerial spreading of chemicals in Haut-Ogooué has been going on for years and nobody has been able to tell us whether a medical monitoring of the population was ever done, or if assessments of contamination of soil, water and the food chain, have also been done. But knowing how things work in Gabon, we suspect that the authorities have performed no checks to ensure that the spraying is harmless to people. So this blog has done its own investigation to determine if the application was dangerous or not.

Above all, this blog would like to indicate that its investigators have only met a deafening silence when they asked responsible environmental officials whether the application as practiced in Haut-Ogooué could result in the long run to poisoning soil, water and eventually people. We find this attitude unfortunate because we believe that the requirements of public health and respect for life must take precedence over economic considerations and the logic of profit. The human being is the fundamental vector of development and progress, it cannot be sacrificed to the interests of merchants and especially not by its own authorities whose primary mission is ensuring the collective well-being of the population. After having sacrificed the populations of Mounana, are we witnessing the sacrifice of those living in the neighboring vicinity of the Sucaf plantations? There is a particular intellectual and moral indecency when there is an attempt to put on the same value scale the health of our countrymen and sugar production.

Of course, as we see it in the case of the Olam project which would sacrifice part of the forest of Woleu-Ntem to plant rubber, there are certainly people who would say with exaggerated assurance that the products used to apply are not toxic and do not cause any risk to the surrounding population. All of that is well and good, but when we ask these people to show us the validation studies demonstrating that the products used are indeed harmless, they are unable to produce such studies. For decades the people of Mounanan were reassured that the waste Comuf rejected in their rivers and buried in their soil, were harmless; cancer today is wreaking havoc there and will continue to do so for centuries because the radio activity of uranium has a half-life of 4.5 billion years. People who validated the impact studies of Comuf, if there were such studies, should be in prison. It would be sad if the same tragedy happens again for the spreading of sugarcane.

Dear readers, as you know, when it is necessary to check whether a practice imposed to us is dangerous or not, we must investigate whether those who engage in that practice in our country, are doing the same thing in their own country. As we had already found with Singapore, where no foreigner could be a landowner, while Olam is authorized to acquire thousands of hectares in Gabon; it turns out that the aerial spraying of chemicals on crops is banned in France, unless special dispensation after studies validated by environmentalists whose mission is to ensure that there is no danger to humans and biodiversity! As usual, the only place in France where the law does not apply is in the Caribbean and we all know who are the people living in the Caribbean. This explains it.

According to a plea against aerial spraying by the well-known environmentalist and member of the European parliament, José Bové, the applications have very negative effects because they are not limited to the treated plot and are carried by the wind far beyond the areas of concern. Pesticides or fungicides or fertilizers, all chemicals are released in high concentrations in liquid form or micro-pellets by aircraft flying in low altitude over the plantations, and these cocktails are necessarily harmful to the airways of people and animals that are nearby. For the ecologist, the spreading is a major health scandal since when done at low altitude, everyone is in danger walkers, children playing nearby, animals, rivers, farms. Spreading products are of high toxicity and that's why this practice is banned in France. This blog raises the question of why this method is permitted in Gabon? We await the response of the authorities.






Version française


Comme bien des sujets au Gabon, il a fallu un évènement malheureux, le crash d'un avion et la mort de son pilote, pour que le public gabonais sache que des activités d'épandages avaient lieu dans la province du Sud Est du Gabon qu'est le Haut-Ogooué. Mais étant donné la catastrophe laissée par la COMUF suite à l'exploitation de l'uranium à Mounana, où des populations entières paient aujourd'hui au prix de leur santé, la contamination quasi irréversible des sols et des eaux de la région par la radioactivité; des lecteurs nous ont demandé de nous pencher sur cette question de l'épandage de produits chimiques et de savoir les dangers, si danger il y a, que cette méthode représente pour la santé des populations du Haut-Ogooué.

Il y a moins d'un mois, un pilote français périssait dans le crash de l'avion de type Piper qu'il pilotait pour l’épandage de produits chimiques sur les plantations de canne à sucre de la Sucaf-Gabon, près de Franceville dans la province du Haut-Ogooué. Ayant pris des contacts dans la région, ce blog a appris que l'épandage de produits chimiques se fait dans le Haut-Ogooué depuis des années et personne n'a été en mesure de nous dire si un suivi médical de la population a lieu, ou encore si des évaluations de la contamination des sols, des eaux et de la chaine alimentaire, ont aussi lieu. Mais sachant comment les choses se passent au Gabon, nous soupçonnons que les autorités n'effectuent aucun contrôle pour s'assurer que cet épandage soit inoffensif pour les populations. Alors, ce blog a fait sa propre enquête pour savoir si l'épandage était dangereux ou non.

Avant toute chose, ce blog tient à noter que ses enquêteurs n'ont rencontrer qu'un silence assourdissant quand il ont demandé a certains responsables de notre environnement si l'épandage pratiqué dans le Haut-Ogooué pouvait résulter à la longue à l’empoisonnement des sols, des eaux et à long termes des hommes. Nous trouvons cette attitude regrettable car nous pensons que les exigences de santé publique et de respect de la vie doivent l’emporter sur les considérations économiques et les logiques de profit. L’être humain étant le vecteur fondamental du développement et du progrès, il ne saurait donc être sacrifié aux intérêts marchands et surtout pas par ses propres autorités dont la mission première est la garantie du bien être collectif de la population. Apres avoir sacrifié les populations de Mounana, assistons nous au sacrifice de celles avoisinant les plantations de Sucaf? Il y a une indécence intellectuelle et morale particulière à vouloir mettre sur la même échelle de valeurs la santé de nos compatriotes et la production sucrière.

Certes, comme nous le constatons dans le cas du projet Olam qui voudrait sacrifier une partie de la forêt du Woleu-Ntem pour y planter des hévéas, il y a certainement des gens qui avec une assurance exagérée, dirons que les produits utilisés pour l'épandage ne seraient pas toxiques et ne causeraient aucun risque pour les populations environnantes. Nous voulons bien, mais quand nous demandons à ces gens de nous montrer les études de validation établissant que les produits utilisés soient bel et bien inoffensifs, ils sont incapables de produire de telles études. Pendant des décennies aussi, on a rassuré les populations de Mounana que les déchets que la Comuf rejetaient dans leurs rivières et enfouissaient dans leur sols étaient inoffensifs; aujourd'hui le cancer y fait des ravages et cela va continuer pour des siècles car la radio activité de l'uranium a une demi-vie de 4,5 milliards d'années. Les gens qui ont validé les études d'impacte de la Comuf, si études il y a eu, devraient faire la prison. Il serait triste que la même tragédie se reproduise pour l'épandage des cultures de canne à sucre.

Chers lecteurs, comme vous le savez déjà, quand il faut vérifier si une pratique imposée chez nous est dangereuse ou non, il faut chercher si ceux qui la pratiquent chez nous font la même chose dans leur pays. Comme nous avions déjà trouvé qu'à Singapour, aucun étranger ne pouvait être propriétaire terrien, alors qu'Olam est autorisé à acquérir des milliers d'hectares au Gabon, il s'avère que l’épandage aérien de produits chimiques sur les cultures est interdit en France, sauf sur dérogation spéciale après études validées par des écologistes dont la mission est de s'assurer qu'il n'y a aucun risque pour l’homme et la biodiversité! Comme d'habitude, le seul endroit en France où cette loi ne s'applique pas est dans les Antilles et nous savons tous qui sont les populations qui vivent dans les Antilles; ceci expliquant cela.

D'après un plaidoyer contre l'épandage aérien par l’eurodéputé écologiste bien connu, José Bové, les épandages ont un effet très négatif car ils ne se limitent pas à la parcelle traitée et sont portés par le vent bien au delà des surfaces concernées. Les pesticides ou fongicides ou encore engrais, tous chimiques, sont diffusés en forte concentration sous forme liquide ou en micro-granulés par avions volant en rase-motte au-dessus des plantations, et ces cocktails sont forcement dangereux pour les voies respiratoires des gens et des animaux qui sont dans les environs. Pour cet écologiste, l'épandage est un scandale sanitaire majeur, car quand on épand en basse altitude, tout le monde est en danger: les promeneurs, les enfants qui jouent dans les environs, les animaux, les cours d’eau, les élevages. Les produits d'épandage sont de grande toxicité et c'est pourquoi cette pratique est interdite en France. Ce blog pose alors la question suivante: pourquoi cette méthode est autorisée au Gabon? Nous attendrons la réponse des autorités.

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