VARIOUS ATTEMPTS TO UNDERMINE THE DYNAMICS OF THE OPPOSITION'S MOVEMENT. LES DIVERSES TENTATIVES DE PLOMBAGE DE LA DYNAMIQUE DU MOUVEMENT D'OPPOSITION

Louis Gaston Mayila



English version

These days in Gabon, it is the opposition that has the momentum. Cornered by the ever increasing pressure being applied by the opposition and the population, the regime is resorting to a tactic of infiltration of the opposition one the one hand and threats of legal dissolution of the opposition on the other. This shows that the regime is desperate to survive and would try all it can to that end.

1. The infiltration of the opposition

Several observers, including this blog, have been aware of the fact that numerous individuals and parties who claim to be members of the opposition coalition are in fact serving the regime's interests. After the meeting of Mouila which saw the signing of a document asking for the Sovereign National Conference and the unity of the opposition, some skeptical voices remarked that after what happened last year for the legislative elections, wasn't it foolish for anyone to trust people like Louis Gaston Mayila and others, to keep their word this time? The answer this blog gave to that question was never to trust anyone and keep our eyes on everybody because many were going to turn out to be regimes infiltrators; but on the other hand, the objective was more important than any single individual and no amount of infiltration by the regime could reverse the dynamics being established by the opposition. This prediction was proven true this past week, as the opposition was getting ready to organize its meeting in Rio. Louis Gaston Mayila, a signee of the Mouila document, sent a letter to the Interior Minister, claiming that he would not participate in the opposition meeting because leaders of the party Union Nationale were to speak. This blog finds this explanation by Mayila laughable, because if he could sign a document alongside the leaders of the Union Nationale party, then how can he now claim that he cannot share the stage with them? Mayila should have questioned the wisdom of the Interior Ministry on prohibiting leaders of the Union Nationale from speaking. Alongside Mayila, other signees of the Mouila document such as Richard Moulomba also stayed away from the Rio's meeting. This blog is of the opinion that through these people, the regime is trying to make the opposition appear divided in the hope that the population would conclude that this opposition is too divided, weak and selfish to ever amount to anything. This is the mission of the infiltrators.

2. The Interior Ministry threatens dissolve even more opposition parties

The Union Nationale Party signed the Mouila declaration. It was only normal that its members spoke at the Rio's meeting. In response, the Interior ministry has issued a statement declaring that parties which shared the stage with the leaders of the Union Nationale, could be subjected to either suspension or dissolution. Not only is that a ridiculous statement, additionally the Interior Ministry is bending the law to make it fit a specific punishment. The Interior Ministry forgets that Ali Bongo is an illegitimate president to begin with, therefore the legal stance of his administration is and will always be tainted by this original illegitimacy. This kind of posturing and naked attempt to silence the opposition by a regime that already has the significant advantage of 45 years in power, is clearly ludicrous. The fact of the matter is that the regime is panicking; there is no other explanation that could justify that such an entrenched regime, with all its resources and total control of the entire administration, security forces and the country's economy, would be afraid to let members of the opposition exercise their freedom of speech.

Dear readers, make no mistakes. The regime is using some opposition figures to try to destabilize the opposition from within. However, as long as the goal of the opposition would be more important than any self important leader, the regime will fail in its attempt to divide the opposition. There would certainly be people like Mayila, Moulomba, Mboumba-Nziengui and others who would try to disrupt the long march toward a regime change, but people of good will should remain focused on the goal and not waste unnecessary energy chasing useless tangential issues of who is traitor or not. The potential traitors are known, the people of good will should press forward, and the people are with them.




Version française


Ces derniers temps au Gabon, c'est l'opposition qui est dans l'offensive. Acculé par la pression de plus en plus appliquée par l'opposition et la population, le régime a recours à la tactique d'infiltration de l'opposition d'une part et de menaces de dissolution de partis de l'autre. Ceci étale le désespoir de ce régime pour sa survie et sa recherche de tous moyens pouvant retarder l'échéance.

1. L'infiltration de l'opposition

Plusieurs observateurs, y compris ce blog, étaient conscients du fait que de nombreuses personnes et partis prétendant être des membres de la coalition de l'opposition sont en fait là pour servir les intérêts du régime. Après le meeting de Mouila qui a vu la signature d'un document demandant la Conférence Nationale Souveraine et proclamant l'unité de l'opposition, des voix sceptiques firent remarquer qu'après ce qui s'était passé l'année dernière pour les élections législatives, n'était-ce pas insensé pour quiconque de faire confiance à des gens comme Louis Gaston Mayila et d'autres, en s'imaginant qu'ils tiendraient parole, cette fois? La réponse que ce blog a donné à cette question a été de ne jamais faire confiance à quiconque et de tenir tout le monde à l'œil, car certains allaient se révéler être des infiltrés du régime; mais d'un autre côté, l'objectif de la mission étant plus important que n'importe quel individu, aucun degré d'infiltration par le régime ne pourrait inverser la dynamique qui est en train d'être établie par l'opposition. Cette prédiction a été vérifiée la semaine dernière alors que l'opposition se préparait à organiser son meeting de Rio. Louis Gaston Mayila, un des signataires de la déclaration de Mouila, a envoyé une lettre au Ministre de l'Intérieur, affirmant qu'il ne participerait plus au meeting parce que les dirigeants de l'Union Nationale devaient s'y exprimer. Ce blog trouve cette explication de Mayila grotesque, car s'il pouvait signer un document aux côtés des dirigeants de l'Union Nationale, comment peut-il maintenant prétendre qu'il ne puisse pas partager le podium scène avec eux? Mayila aurait dû questionner la sagesse du Ministère de l'Intérieur à propos de l'interdiction faite aux dirigeants de l'Union Nationale de s'exprimer. Comme Mayila, d'autres signataires du document de Mouila, tel Richard Moulomba, se sont également tenus éloignés du meeting de Rio. Ce blog est d'avis que par ces personnes, le régime tente de faire apparaitre l'opposition comme étant divisée, dans l'espoir que la population puisse conclure que les membres de cette opposition soient trop fragmentés, piteux et égoïstes pour jamais arriver à quoi que ce soit. Telle est la mission des infiltrés du régime.

2. Le ministère de l'Intérieur menace d'effectuer d'autres dissolutions de partis d'opposition

L'Union Nationale a signé la déclaration de Mouila. Il était normal que ses membres interviennent lors du meeting de Rio. En réaction, le Ministère de l'Intérieur a publié un communiqué déclarant que les partis ayant partagé le podium avec les dirigeants de l'Union nationale, pourraient faire l'objet d'une suspension ou même d'une dissolution. Non seulement est-ce une manœuvre ridicule, mais en plus le Ministère de l'Intérieur se met à torturer la loi pour l'adapter à un groupe spécifique. Le Ministère de l'Intérieur oublie qu'Ali Bongo est au départ un président illégitime; donc la position juridique de son administration est et sera toujours entachée de cette illégitimité d'origine. Ce genre de postures et tentatives flagrantes de réduire l'opposition au silence, par un régime qui a déjà l'avantage significatif de 45 ans de pouvoir, est franchement caricaturale. Le fait reste que le régime est pris de panique, il n'y a pas d'autre explication qui pourrait justifier qu'un tel régime, avec toutes ses ressources et contrôle total de toute l'administration, des forces de sécurité et de l'économie du pays, puisse avoir si peur de laisser des membres de l'opposition exercer leur liberté d'expression.

Chers lecteurs, il ne faut pas se tromper. Le régime utilise certaines figures de l'opposition pour tenter de la déstabiliser de l'intérieur. Toutefois, aussi longtemps que l'objectif de l'opposition serait plus important que n'importe quel leader, le régime échouera dans sa tentative de division de l'opposition. Il y aura certainement des personnes comme Mayila, Moulomba, Mboumba-Nziengui et d'autres qui tenteraient de se mettre au travers du long chemin vers un changement de régime, mais les gens de bonne volonté doivent rester concentrés sur l'objectif et ne pas dissiper leur énergie inutilement, à courir après des personnes à la loyauté à la cause somme toute tangentielle. Les déloyaux potentiels sont connus, les personnes de bonne volonté doivent aller de l'avant car et les populations sont avec elles.

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