STATEMENT BY CA SUFFIT COMME CA, IN RESPONSE TO THE MINISTERS COUNCIL OF THURSDAY, SEPTEMBER 20, 2012. REACTION DE ÇA SUFFIT COMME ÇA SUITE AU COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU JEUDI 20 SEPTEMBRE 2012






English version

After desperately denying the existence of a multifaceted crisis in Gabon and said a massive NO to a Sovereign National Conference that is requested by all political opposition parties united in the Union of Forces for Change (UFC), the civil society and the Gabonese diaspora, Ali Bongo Ondimba now wants, as voiced in the final communiqué of the Council of Ministers of 20 September 2012, to call all parties to revive the activities of the National Council of democracy, which he considers the institutional framework for discussing issues related to politics and democracy in our country.

This finding by Ali Bongo Ondimba is nothing more than a way of refusing to listen to the will of the Gabonese people, who are asking for the holding of a Sovereign National Conference.

In choosing and asserting that the National Council for Democracy is the appropriate institutional framework for political parties to convene to discuss issues related to politics and democracy, Ali Bongo Ondimba is publicly showing his ignorance of the law 13/96 of 15 April 1996 establishing the National Council for Democracy, which says that the institution's mission is essentially to mediate between political parties and the administration on the one hand, between the parties themselves secondly and finally between parties and individuals or other institutions.

So, the National Council for Democracy, given its attributions, should act as a mediator and cannot therefore replace the will of the people, the owners of sovereignty.

But beyond that ignorance of the law which is very serious for a President, a lawyer by training according to his own statements, Ali Bongo Ondimba who has always maintained that there was no crisis in Gabon, gives neither the reasons nor the object of this meeting. However, on September 12, 2012, before the Parliament in a joint session, he reminded all that he had traveled across Gabon and that at no time did the people submit to him the issue of political dialogue as a primary concern.

Such a statement from a President is at least a demonstration of a glaring ignorance of the essence of democracy which is precisely based on dialogue.

In reality, the declaration of the final communiqué of the Council of Ministers of 20 September 2012 is simply a public confession by Ali Bongo Ondimba who finally acknowledges that there is indeed a multifaceted crisis in Gabon and that it could reach proportions and incalculable consequences if and only if the idea of the Sovereign National Conference was not accepted by all for the stability of our country and the modernization of its institutions.

That is why the civil society through the movement "Ça Suffit Comme Ça" would like to reassure the people of Gabon about its respect for their commitment to finally live with dignity in a rich country but that wealth being unfairly confiscated by a family, a clan.

The civil society through movement " Ça Suffit Comme Ça " invites and encourages the opposition in the Union of Forces for Change to realize that it is about to write the history of our country and that it must now proves its concern for the respect of democratic standards by calling for an inclusive dialogue, unlike the regime which shows to the Gabonese people and the concert of nations, its aversion to democracy by refusing dialogue. There is therefore no longer any doubts for anyone, that the evil of Gabon is the PDG regime and its allies who have confiscated political power for 45 years.

The Civil society through the movement "Ça Suffit Comme Ça" wants for the Union of Forces for Change to strengthen the spirit of Mouila’s assisses by enforcing its recommendations with the aim of achieving a democratic and peaceful transition without delay.

Done in Libreville, September 21, 2012

For Ça Suffit Comme Ça,

The Coordinator

Marc Ona Essangui




Version française

Après avoir nié avec l'énergie du désespoir l’existence d’une crise multiforme au Gabon et dit un NON massif à la Conférence Nationale Souveraine demandée par l’ensemble des partis politiques de l’opposition réunis au sein de l’Union des Forces du Changement (UFC), la société civile et la diaspora gabonaise, Ali Bongo Ondimba souhaite maintenant par la voix du communiqué final du Conseil des Ministres du 20 septembre 2012 convoquer l’ensemble des partis politiques en vue de relancer les activités du Conseil National de la Démocratie qu’il estime être le cadre institutionnel pour débattre des questions liées à la politique et à la démocratie dans notre pays.

Cette trouvaille d’Ali Bongo Ondimba n'est rien d'autre qu'une manière de refuser d’écouter la volonté du peuple gabonais qui exige la tenue d’une Conférence Nationale Souveraine.

En choisissant et en affirmant que le Conseil National de la Démocratie est le cadre institutionnel approprié pour convoquer les partis politique afin de débattre des questions liées à la politique et à la démocratie, Ali Bongo Ondimba affiche publiquement sa méconnaissance de la loi 13/96 du 15 avril 1996 portant création du Conseil National de la Démocratie qui stipule que cette institution a pour mission essentielle d’assurer la médiation entre les partis politiques et l’administration d'une part, entre les partis entre eux d'autre part et enfin entre les partis avec les particuliers et les autres institutions.

Ainsi le Conseil National de la Démocratie qui, aux vues de ses attributions, joue un rôle de médiateur ne saurait en conséquence remplacer la volonté du peuple, propriétaire de la souveraineté.

Mais, au-delà de cette méconnaissance de la loi qui est très grave pour un Président de la République, juriste de formation qui plus est dans le civil selon ses propres affirmations, Ali Bongo Ondimba qui a toujours soutenu qu’il n’y avait pas de crise au Gabon, ne donne ni les raisons ni l’objet de cette convocation. Pourtant le 12 septembre 2012, devant le Parlement réuni en congrès, il rappelait à qui mieux mieux qu’il avait sillonné le Gabon et qu’à aucun moment les populations ne lui avaient soumis la problématique du dialogue politique comme étant une préoccupation primordiale.

Une telle affirmation de la part d'un Président de la République est pour le moins une méconnaissance criarde de l'essence même de la démocratie qui est précisément fondée sur le dialogue.

En réalité, la déclaration du communiqué final du conseil des ministres du 20 septembre 2012 est tout simplement un aveu public d’Ali Bongo Ondimba qui reconnaît finalement qu’il y a bel et bien une crise multiforme au Gabon et que celle ci pourrait atteindre des proportions et des conséquences incalculables si et seulement si l’idée salvatrice de la conférence nationale souveraine n’est pas acceptée par tous pour la stabilité de notre pays et la modernisation de ses institutions.

C’est pourquoi, la société civile à travers le mouvement « ça suffit comme ça » tient à rassurer le peuple gabonais quant au respect de sa détermination de vivre enfin dignement dans un pays riche mais dont les richesses sont abusivement confisquées par une famille, un clan.

La société Civile à travers le mouvement "ça suffit comme ça" invite et encourage l’opposition réunie au sein de l’Union des Forces du Changement à prendre conscience qu’elle est entrain d’écrire l’histoire de notre pays et qu’en ce moment, qu’elle démontre son souci du respect des normes démocratiques en appelant à un dialogue inclusive, contrairement au pouvoir qui assume devant le peuple gabonais et le concert des nations son aversion pour la démocratie en refusant le dialogue. Il ne fait donc plus aucun doute pour personne que le mal du Gabon est le régime PDG et ses alliés qui confisquent le pouvoir politique depuis 45 ans.

La société civile à travers le mouvement « ça suffit comme ça » souhaite que l’Union des Forces du Changement renforce l’esprit des assisses de Mouila en faisant respecter ses recommandations dont l'objectif est d'aboutir à une alternance démocratique et pacifique sans délai.

Fait à Libreville, le 21 septembre 2012

Pour Ça suffit Comme Ça,

Le Coordonnateur

Marc ONA ESSANGUI

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