A LESSON TO ARROGANCE AND MONARCHIC TENDENCIES. UNE LEÇON Á L’ARROGANCE ET AUX TENDANCES MONARCHIQUES






English version

The jesters and apprentice monarchs who confiscate the political scene in our tropics, just got a lesson in the futility of the blind rush forward; in the frivolity of politics as spectacle, in the ineffectiveness of announcement effects; of the uselessness of surrounding oneself with yes-men and the futility of despising the people. From the height of his arrogance, Sarkozy who spent five years trying to destroy everything that could effectively oppose his presidency, fell literally and figuratively, like the dwarf that he is, before a humble speech, a reconciling and open discourse to all. It must be said that in a democracy, the imposters are always unmasked and the people are always right. That's why the Bongos do everything to delay the democratic inception in Gabon.

In a country like Gabon, where it seems every day we get to a new level of absurdity, where we can see that in a manner increasingly obsessive, Ali Bongo and his friends are engaged in a real circus, to the delight of sponsors who have placed them where they bask, that is to say as head of state of Gabon. How, for the average Gabonese, not feel like the object of the most humiliating derision, when each year, and it has been for seven years, the state is made to spend 1 billion CFA francs to organize a bicycle race in memory of a family member, when at the same time students are bludgeoned for daring to ask for their scholarships and there is a lack of running water, for years now, in the largest hospital in the country. How to feel proud of his country where, no social housing, however promised with a lot of slogans to the figure of 5000 per year, is out of the ground for 3 years, but the national treasury is used to finance a scam by Mr. Cecilia Sarkozy who will bring an audience to take it easy all expenses paid, in Gabon, while the poor and their families will continue to die of hunger and poor living conditions.

With Sarkozy, the French were a bit in the same situation as the Gabonese, in that many of them felt that his presidency was a mistake, an anomaly and needed to be remedied. Many French experienced the presidency of Sarkozy the same way many Gabonese endure that of Ali Bongo, which is to say as a curse. But unlike Gabon, France is an old democracy where you do not compromise with the popular vote. Thus, after being led for 5 years by a political mountebank, the French have had enough and decided to return him to anonymity. The ax fell at 20hr on Sunday: President Holland! In a democracy, change at the head of state rhythms the regeneration of the country. When things go wrong, it purifies the ruling class and allows for a new start. But in Gabon, the opposite is true. The Bongos think that they are eternal and that we should all suffer them from father to son, whether we like it or not. After 44 years of this diet, the results are here; the Gabonese people are traumatized and burn inwardly to live free of Bongos. For too many in Gabon, to scratch the Bongos is more than a wish, it is a necessity, a national imperative.

So dear Gabonese people, if you want to experience the exaltation of freedom, you must have the courage to have the courage!



Version française

Les bouffons et autres apprentis monarques qui confisquent la scène politique sous nos tropiques, viennent de se faire donner une leçon de la futilité de la fuite en avant ; de la frivolité de la politique spectacle, de l’inefficacité des effets d’annonce ; de l’inutilité de s’entourer de béni-oui-ouisme et de l’inanité de mépriser le peuple. Du haut de son arrogance, Sarkozy qui a passé 5 ans a essayé de démolir tout ce qui pouvait s’opposer efficacement à sa présidence, est tombé au propre comme au figuré, tel le nain qu’il est, devant un discours humble, réconciliateur et ouvert à tous. Il faut dire qu’en démocratie, les imposteurs se font toujours démasquer et le peuple a toujours raison. Voici pourquoi les Bongo font tout pour retarder l’échéance démocratique au Gabon.

Dans un pays comme le Gabon, où il semble que chaque jour on passe un nouveau palier de l’absurdité ; où on peut constater que de manière de plus en plus obsessionnelle, Ali Bongo et ses amis se livrent à un véritable numéro de cirque, pour le plus grand bonheur des commanditaires qui les ont placés là où ils se prélassent, c'est-à-dire à la tête de l’état gabonais. Comment, pour le commun des gabonais, ne pas se sentir comme l’objet de la dérision la plus humiliante, quand chaque année, et ce depuis 7 ans, on fait débourser a l’état 1 milliard de francs CFA pour organiser une course cycliste à la mémoire d’un membre de la famille, quand dans les mêmes temps les étudiants se font bastonner pour avoir osé réclamer leur bourse et l’eau courante manque depuis des années dans le plus grand hôpital du pays. Comment se sentir fière de son pays quand, alors qu’aucune habitation sociale, pourtant promise à grand renfort de slogans au chiffre de 5000 par an, n’est sortie de terre depuis 3 ans, la trésorerie nationale est utilisée pour financer l’arnaque de monsieur Cecilia Sarkozy, qui va emmener un parterre d’inviter venir se la couler douce tous frais payés au Gabon pendant que les pauvres nationaux et leur familles crèveront toujours de faim et de mal vivre.

Avec Sarkozy, les français étaient un peu dans la même situation que les gabonais, c'est-à-dire que bon nombre d’entre eux, ressentaient que sa présidence avait été une erreur, une anomalie et qu’il fallait y remédier. Beaucoup de Français subissaient la présidence de Sarkozy comme bien des gabonais subissent celle d’Ali Bongo, c'est-à-dire comme une malédiction. Mais à la différence du Gabon, la France est une vieille démocratie où on ne badine pas avec le vote du peuple. Ainsi, après avoir été dirigés pendant 5 ans par un saltimbanque politique, les Français en ont eu marre et ont décidé de le renvoyer à l’anonymat. Le couperet est tombé à 20hr ce dimanche, Hollande président ! Dans une démocratie, les changements de pouvoir rythment la régénérescence du pays. Quand les choses vont mal, on épure la classe dirigeante et on repart sur de nouvelles vases. Mais au Gabon, c’est l’inverse. Les Bongo se pensent éternels et nous devront tous les subir de père en fils, que nous le voulions ou non. Après 44 ans de cette diète, les résultats sont là, les gabonais sont traumatisés et brulent intérieurement de vivre débarrassés des Bongo. Pour un trop grand nombre de gabonais, la rayure des Bongo est plus qu’un souhait, c’est une nécessité, un impératif national.

Alors gabonais, si vous voulez connaitre l’exaltation de la liberté, il faut avoir le courage d’avoir le courage !

 

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