THE DANGER OF OLAM'S LAND GRAB IN GABON; THE LESSON OF HISTORY. LES DANGERS DE L'ATTRIBUTION DES TERRES GABONAISES A OLAM; LEÇON DE L'HISTOIRE




English version
"When the Missionaries arrived, the Africans had the Land and the Missionaries had the Bible. They taught us how to pray with our eyes closed. When we opened them, they had the land and we had the Bible." said Jomo Kenyatta, the Kenyan freedom father who is credited with liberating his country from England. That quote, in the context of Gabon, is very important because of the plan by the Ali Bongo's regime to give large expanse of prime Gabonese land to OLAM, a Singaporean firm specializing in agribusiness. Many people in Gabon are asking what would compel the government to give its land to foreign interests, especially considering the tragic history of the exploitation of Africa as eloquently expressed in Jomo Kenyatta's quote. Our ancestors have the excuse of having been ignorant of the ways of colonizers; but what excuse does the government of Gabon have today? Why is this government ready to sacrifice its own population?

It's interesting that the same world that describes Africa as a basket case of hunger and poverty is now trying to steal African land and turn it into a producer of good for the developed world, just like African mineral resources are harvested to make the economies of the developed world stronger and those of African countries weaker. As described in the letter that some concerned Gabonese citizens have published in opposition to OLAM project in Woleu-Ntem, there is potential that the project being planned by OLAM would destroy local farming communities and lead to the potential displacement of thousands of farmers. When local population would lose their way of life and find themselves destitute, it is not far-off government bureaucrats or the naive local tribal chiefs who are collaborating with OLAM, who would find solutions for them. Over and over, all serious studies of African development conclude that the key to development is by helping small farmers. In Gabon, when small farmers were helped in the past, they flourished and several of them even became millionaires in the province of Woleu-Ntem. But instead of helping the local farmers, Ali Bongo's government is giving their land to multinational corporations so they could plant rubber trees for export. This government seems willing to sacrifice local farmers and communities and as usual, without any solutions for what happens later to them after they lose the land.

The OLAM project will undoubtedly only profit Olam, but will be a disaster for the local populations. In the current situation, to paraphrase Jomo Kenyatta, OLAM is the missionary and Ali Bongo the stupid African chief being handed the bible of how to destroy rural Woleu-Ntem. OLAM's land grab is being done through deceit and secrecy. But luckily, many Gabonese citizens are live their lives with both eyes wide open and they clearly see the danger of the OLAM project for their country and their people. These citizens are elevating the debate toward justice and fairness for the people. They are putting the interest of the community first before anything else, such as bribes and scams offered by OLAM and the government. These citizens keeping their eyes open insist that the government work for the people, instead of its members lining their pockets with filthy, stolen wealth. By keeping their eyes open, these citizens clearly tell the government that the economic sabotage masquerading as aid for rural communities is unacceptable because it allows a company like OLAM to strip the people of Gabon of their most important heritage, their land. This is unacceptable.

In Berlin, Germany, thousands of miles away from Africa, the Berlin Conference of 1884-1885 decided how the African lands would be colonized. Not a single voice from the Africans was heard at the conference. The Europeans did not value the African people existing boundaries, customs, religion or even their rich cultural life; they did however, value their land. Today, the same is being done to Africans, but this time African governments such as the one in power in Gabon, are working to deprive the African people. As they say, those who do not learn from history are bound to repeat it!


Version française
"Quand les missionnaires sont arrivés, les Africains avaient la terre et les missionnaires avaient la Bible. Ils nous ont appris à prier les yeux fermés. Quand nous les avons ouverts, ils avaient la terre et nous avons eu la Bible." Avait déclaré Jomo Kenyatta, le père de la libération du Kenya du joug de l'Angleterre. Cette citation, dans le contexte du Gabon, est très importante en raison du plan par le régime Ali Bongo de donner de grande étendue de terres fertiles à OLAM, une firme Singapourienne spécialisée dans l'agroalimentaire. Beaucoup de personnes au Gabon, se demandant ce qui pousse le gouvernement à donner ses terres à des intérêts étrangers, en particulier compte tenu de l'histoire tragique de l'exploitation de l'Afrique qui est exprimée avec éloquence dans la citation de Jomo Kenyatta. Nos ancêtres ont l'excuse d'avoir été ignorants de la manière de penser des colonisateurs; mais quelle excuse a le gouvernement Gabonais d'aujourd'hui? Pourquoi ce gouvernement est prêt à sacrifier sa propre population?

Il est intéressant de constater que le même monde qui décrit l'Afrique comme un cas désespéré de famine et pauvreté chronique, soit maintenant en train d'essayer de s'accaparer des terres africaines et les transformer en générateur de produits pour le monde développé; tout comme les ressources minérales africaines qui sont extraites pour rendre les économies du monde développé plus performantes et celles des pays africains plus faibles. Comme décrit dans la lettre que certains citoyens gabonais très inquiets ont publiée exprimant leur opposition au projet OLAM dans le Woleu-Ntem, il est fort possible que le projet envisagé par OLAM détruirait des communautés agricoles locales et entraînerait le déplacement potentiel de milliers d'agriculteurs. Lorsque la population locale perdra son mode de vie et se retrouvera démunie, ce ne sont pas les lointains bureaucrates du gouvernement ou les naïfs chefs tribaux locaux qui collaborent avec OLAM, qui pourront trouver des solutions pour eux. A maintes et maintes reprises, toutes les études sérieuses de développement en Afrique, ont conclu que la clé du développement est d'aider les petits agriculteurs. Au Gabon, lorsque les petits agriculteurs ont été aidés dans le passé, ils ont prospéré et plusieurs d'entre eux sont même devenus millionnaires dans la province du Woleu-Ntem. Mais au lieu d'aider les agriculteurs locaux, le gouvernement Ali Bongo propose de céder leurs terres aux sociétés multinationales pour qu'ils puissent planter des hévéas pour l'exportation du caoutchouc. Ce gouvernement semble prêt à sacrifier les agriculteurs et les populations locales et comme d'habitude, sans prendre la précaution de trouver des solutions pour ce qui se passera plus tard, quand les populations auront perdu leurs terres.

Le projet OLAM sera sans aucun doute profitable pour OLAM, mais ce sera un désastre pour les populations locales. Dans la situation actuelle, pour paraphraser Jomo Kenyatta, OLAM est le missionnaire et Ali Bongo, le stupide chef africain à qui on remet le manuel de comment détruire le Woleu-Ntem rural. L'accaparement des terres par OLAM se fait par la tromperie et le secret. Mais heureusement, de nombreux citoyens gabonais vivent leur vie avec les deux yeux grands ouverts et voient clairement le danger du projet OLAM pour leur pays et leur peuple. Ces citoyens élèvent le débat en termes de justice et d'équité pour les gabonais. Ils mettent en premier l'intérêt de la communauté avant toute autre considération, comme les pots de vin et les escroqueries qui sont offerts par OLAM et le gouvernement. Ces citoyens en gardant les yeux ouverts insistent pour que le gouvernement travaille pour le peuple, au lieu de voir ses membres se remplir les poches avec l'argent détourné. En gardant les yeux ouverts, ces citoyens sont clairement entrain de dire au gouvernement que le sabotage économique se faisant passer pour une aide pour les communautés rurales, est inacceptable parce qu'il permet à une entreprise comme OLAM de dépouiller le peuple gabonais de son patrimoine le plus important, sa terre. Cette situation est inacceptable.

A Berlin, en Allemagne, à des milliers de kilomètres de l'Afrique, la Conférence de Berlin de 1884-1885 décida que les terres africaines seraient colonisées. Pas une seule voix africaine ne fut entendue lors de cette conférence. Les Européens n'accordaient aucune valeur aux frontières existantes entre les peuples africains, leurs coutumes, leurs religions ou même leurs riches vies culturelles; mais cependant, les européens accordaient de la valeur à leurs terres. Aujourd'hui, la même chose est en train d'être faite aux Africains; mais cette fois-ci les gouvernements africains, tels que celui au pouvoir au Gabon, participent à priver les peuples africains. Comme on dit, ceux qui n'apprennent pas de l'histoire sont condamnés à la répéter!


















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