FREE GABONESE MUST REMAIN FIRM AND CONSISTENT AGAINST THE THEATRICS OF THE REGIME. LES GABONAIS LIBRES DOIVENT DEMEURER FERMES ET EGAUX A EUX-MEMES DEVANT LES EXERCICES THEATRAUX DU REGIME





English version

This past week, the regime put a display of its usual deception, with its Prime Minister Raymond Ndong Sima going in front of parliament to deliver his declaration of general politics for 2012. This would be an important event if Gabon had a parliament that mattered. But see, the Gabonese parliament is a handpicked by the iron fisted dictatorship that has been looting the national treasury for 44 years and counting. A parliament is in its essence, a democratic institution. In absence of democracy, there is no reason to have a parliament.

The Gabonese parliament is made up at close to 98% by members who were handpicked by the Bongo regime, which in essence is hiding behind what should be a democratic institution, to in fact give itself a rubber stamp group of MPs who will never challenge whatever Ali Bongo decides to do. This parliament is just there to provide a democratic alibi to Ali Bongo, his family members and political allies, many of whom continue to distinguish themselves in acts of corruption, embezzlement and human rights abuse.

Ali Bongo has moved to systematically marginalize the democratic opposition to his rule. His increasingly evident authoritarian bent and total control of all the institutions, would allow him to govern "comfortably" in his super-presidential system. In such a system, one has to ask: what is the role of a Prime Minister? Why should the Gabonese people waste their time listening to whatever is happening in the halls of parliament, when they know that the Ali Bongo regime has managed to eliminate the opposition from all state institutions: parliament, Constitutional Court, government, vertical state structure, state-controlled media; and he has also reduced substantially the breathing space for the political and social opposition. He has used “administrative resources” that is to say: the machinery of state, to enforce the consolidation of his power. As in the past, elections continue to be fixed in a shameless and transparent manner.

So what should the free minded people of Gabon do? First, history teaches us that firmness and constancy are the keys to success against injustice and dictatorship. The willingness to struggle for as long as necessary and do everything required to achieve the goal of freedom, must be the pillar of the people determination. People must remain firmer than ever despite the indescribable anguish they feel at seeing Gabon fall again and again into the cycle of self-destruction and abuse by a selfish power structure that has decided to enslave them. History has shown that opportunism and conformity are a liability in the face of tyranny and megalomania. There is a lot of frustration and pent-up anger at the fact that most Gabonese must accept to be second class citizen in their own country. Most free Gabonese can clearly feel and measure the increasing pressure this regime puts on independent factors of public life: independent broadcasters and publications, academic freedom in educational institutions, civic associations, etc.

Why should the Gabonese people suffer the agony of having to watch Raymond Ndong Sima, a Prime Minister with no power and influence, present his so called program to the parliament? Most people know very well that this exercise is just a façade, a comedy, because Raymond Ndong Sima has no program; everything in Gabon is decided by the Bongos.

So goes gabon



Version française

La semaine dernière, le régime s'est lancé dans ses facéties habituel, avec le passage de son Premier ministre, Raymond Ndong Sima, devant le Parlement pour sa déclaration de politique générale pour l'année en cours. Ça aurait été un événement important si le Gabon avait un parlement qui comptait. Mais voyez-vous, le parlement gabonais ne compte pas. Ses membres ont été triés sur le volet par la dictature qui pille la trésorerie nationale depuis 44 ans. Un parlement est dans son essence, une institution démocratique. En absence de démocratie, il n'y a aucune raison d'avoir un parlement.

Le parlement gabonais est constitué à près de 98% par des gens qui ont été triés sur le volet par le régime Bongo, qui, par essence se cache derrière ce qui devrait être une institution démocratique, afin de s'offrir des parlementaires serviles qui ne sauront jamais remettre en question les faits d'Ali Bongo. Ce parlement est juste là pour fournir un alibi démocratique à Ali Bongo, aux membres de sa famille et à ses alliés politiques, dont beaucoup continuent de se distinguer par des actes de corruption, détournement de fonds et abus des droits humains.

Ali Bongo marginalise systématiquement l'opposition démocratique à son pouvoir. Son penchant de plus en plus évident pour l'autoritaire et le contrôle total de toutes les institutions, lui permettrait de gouverner "confortablement" dans son système super-présidentiel. Dans un tel système, on doit se demander: quel est le rôle d'un Premier ministre? Pourquoi les Gabonais perdraient leur temps à écouter ce qui se passe dans les couloirs du Parlement, quand ils savent que le régime Ali Bongo a réussi à éliminer l'opposition de toutes les institutions étatiques: le Parlement, Cour constitutionnelle, le gouvernement, la structure d'état verticale, les médias media etc., et il a par conséquent réduit sensiblement la marge de manœuvre de l'opposition politique et sociale. Il a utilisé les «ressources administratives» c'est-à-dire: l'appareil d'État, pour accélérer la consolidation de son pouvoir. Comme par le passé, les élections continuent à être truquée sans honte aucune.

Donc, quelle devrait l'attitude des gabonais libres? Tout d'abord, l'histoire nous enseigne que la fermeté et la constance sont les clés du succès contre l'injustice et la dictature. La volonté de se battre aussi longtemps que nécessaire pour atteindre l'objectif de la liberté, doit être le pilier de la détermination des gabonais. Les gens doivent rester plus fermes que jamais, malgré l'angoisse indescriptible qu'ils ressentent en voyant la spirale du Gabon, encore et encore dans un cycle d'auto-destruction et d'exploitation abusive par une structure de pouvoir égoïste qui a décidé de les asservir. L'histoire démontre que l'opportunisme et la conformité sont dangereux quand on fait face à la tyrannie et à la mégalomanie. Il y a beaucoup de colère et de frustration refoulées, due au fait que la plupart des Gabonais doivent accepter d'être citoyens de seconde classe dans leur propre pays. La plupart des gabonais libre peuvent clairement sentir et mesurer la pression croissante que ce régime met sur des facteurs "indépendants" de la vie publique: les media indépendants, la liberté académique et associations etc

Pourquoi les gabonais devraient souffrir l'agonie d'avoir à regarder Raymond Ndong Sima, un Premier ministre sans pouvoir ni influence, présenter son programme devant ce qu'on ose appeler un parlement? La plupart des gens savent très bien que cet exercice est juste une façade, une comédie, parce que Raymond Ndong Sima n'a pas de programme, tout au Gabon est décidé par les Bongos.

Ainsi va le Gabon

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