THIS BLOG ANSWERS ALI BONGO INTERVIEW PUBLISHED IN THE GABONESE NEWSPAPER “l’UNION” (PART 1). CE BLOG REPOND A L’INTERVIEW D’ALI BONGO PARUE DANS LE QUOTIDIEN GOUVERNEMENTAL L’UNION (PREMIERE PARTIE).




English Version


-L'Union : Mr. President, how do you feel after two years in power and in what mood are you starting the following stage of your mandate, especially since it comes after a tour of the countryside?

-Ali Bongo Ondimba : It is a pleasure to welcome you on this anniversary of my two years in power. First a remark that two years fly! Indeed, the time has passed too quickly; we were so busy with the mission that the people of Gabon gave me. Every day, the task is heavy as it is easy to imagine, especially the reform effort that we undertook. In this context, the issue was first to take stock before moving forward. Now, draw a program. But for us to actually implement it, it was necessary that we make a number of important reforms. This so that our country does not fall in some situations that we all have deplored and which we have been complaining for some time. The work of reform is completed; we will now continue our mission on a number of fundamentals. These are important points or axes in order to be consistent with that program. The goal is to put the country on the path of emerging. The first most important thing was to be able to reform and put the country back to work. For this, it was necessary that I went toward the Gabonese people to explain what we have started to do, what we must continue to do and the first steps we have taken. Finally, also tell them that the country is, well, on track and the first results are encouraging for us, it is important that we all stay the course.

-“Annoying Gabon” comments: First off, if Ali Bongo thinks that two years went two fast, we can assure him that for those who see him for what he is, an usurper and a joke, two years were literally a torture as they saw the continuous rape of their nation by a bunch of people who have no business leader a country. Second, Ali Bongo says that the Gabonese people gave him a mission! What mission exactly can a people give to somebody they never elected to anything? Ali Bongo and his ilk know that they are the dismal actors in the tragedy that is Gabon. Third, Ali Bongo says that he has implemented important reforms and now he can work on rendering Gabon an emerging country. This is a really stupid statement because on the ground, nothing has fundamentally changed. One indicator that a reform is good is when it is felt on the ground that change is occurring. Not a single so called reform by Ali Bongo has significantly altered for the better, the lives of the people of Gabon. No decision by Ali Bongo has led to a more reliable economic system capable of propelling our country forward. But Ali Bongo is declaring victory. How does he know that his reforms have an effect? What are the indicators? Where are the independent experts who can assess a range of conceptual and quantitative metrics and then tell us whether the so called reforms are having a positive or negative effect? But in Gabon, all of that does not matter, Ali Bongo does and says what he wants and no one in the authorized press can challenge
his idiocy. Fourth, Ali Bongo says that he has put the country back to work. The question we would like to ask him is to tell us in two years, how many jobs have been lost and how many have been created? Putting the country back to work supposed creating jobs, but the reality is that more Gabonese are jobless today than there were when Ali Bongo usurped power in 2009. If Ali Bongo has put the country back to work as he claims, why are the workers in the oil industry about ready to go on strike? Why are the former workers of the timber industry still without jobs? Fifth, Ali Bongo says that he had to go toward the Gabonese people to tell them that the country was on the right track. This is really funny because when a country is on the right track, nobody needs to explain it. The indicators should tell the story. Who can say that Gabon is on the right track? Certainly not the Mo Ibrahim Foundation which has just published their annual review placing Gabon at the 27th position among African countries. This is incredible because as rich as Gabon is, it does no better than 27th among 53 African country. Sad, very sad.

To be continued


Version française

- L'Union : Monsieur le président de la République, comment vous sentez-vous au bout de deux ans d'exercice du pouvoir et dans quel état d'esprit entamez-vous la suite de votre mandat, d'autant que cela intervient quasiment au terme d'une tournée à l'intérieur du pays ?

- Ali Bongo Ondimba : C'est un plaisir pour moi de vous recevoir en cette date anniversaire de mes deux ans de pouvoir. D'abord une remarque que nous nous faisons : deux ans, ça passe vite ! En effet, le temps est passé trop vite, tellement nous étions occupés dans la mission que le peuple gabonais a bien voulu me confier. Au quotidien, la tâche est assez lourde comme on peut aisément l'imaginer, surtout l'effort de reforme que nous avons entrepris. Dans ce contexte, il était d'abord question de faire le point avant de progresser. Ensuite, tracer un programme. Mais pour que nous puisions réellement le mettre en oeuvre, il était nécessaire que nous fassions un certain nombre des réformes importantes. Cela pour que notre pays ne retombe pas dans certaines situations que nous avons tous déplorées et dont nous nous plaignons depuis un certain temps. Ce travail de réforme terminé, nous allons maintenant poursuivre notre mission sur un certain nombre de fondamentaux. Il s'agit des points ou axes importants afin de pouvoir être en phase avec ledit programme. Le but étant de mettre le pays sur la voie de l'émergence. La première chose la plus importante, c'était de pouvoir réformer et de remettre le pays au travail. Pour cela, il était nécessaire que je puisse aussi aller vers les compatriotes pour leur expliquer ce que nous avons commencé à faire, ce que nous devons continuer à faire et les premières mesures que nous avons prises. Enfin, leur indiquer aussi que le pays est, ma foi, sur la bonne voie et que les premiers résultats étant encourageant pour nous, il est important que nous puissions ensemble maintenir le cap.

Commentaire de « Gabon Enervant » : Tout d'abord, si Ali Bongo pense que deux années sont passées trop rapidement, nous pouvons le rassurer que, pour ceux qui le prennent et voient en lui ce qu'il est, c'est-à-dire un usurpateur et un plaisantin, ces deux années ont été littéralement une torture, étant donné le viol continu de leur nation par un groupe de personnes qui n'ont rien à faire à la tête d'un état. Deuxièmement, Ali Bongo dit que le peuple gabonais lui a donné une mission! Quelle mission exactement un peuple peut donner à quelqu'un que ce peuple n'a jamais élu à quoi que ce soit? Ali Bongo et ses semblables savent qu'ils sont les acteurs lamentables dans la tragédie qu’est le Gabon. Troisièmement, Ali Bongo dit qu'il a mis en œuvre des réformes importantes, et maintenant il peut travailler pour rendre le Gabon un pays émergent. Ceci est une déclaration vraiment stupide, car sur le terrain, rien n'a fondamentalement changé. Un indicateur qu'une réforme est bonne, c'est quand les changements se produisent et sont ressentis sur le terrain. Pas une seule soit disant réforme d’Ali Bongo n’a considérablement modifié pour le mieux, la vie de la population du Gabon. Aucune décision prise par Ali Bongo n’a conduit à l’ébauche d’un système plus économiquement fiable et capable de propulser notre pays vers l'avant. Mais Ali Bongo de crier victoire. Comment sait-il que ses réformes ont un effet? Quels sont les indicateurs? Où sont les experts indépendants qui peuvent évaluer conceptuellement et quantitativement un éventail de mesures et ensuite nous dire si les soit disant réformes ont un effet positif ou négatif? Mais au Gabon, tout cela n'est pas grave, Ali Bongo fait et dit ce qu'il veut et personne dans la presse autorisée contester ses idioties. Quatrièmement, Ali Bongo dit qu'il a mis le pays au travail. La question que nous aimerions lui poser, est de nous dire en deux ans, combien d'emplois ont été perdus et combien ont été créés? Mettre le pays au travail c’est censé avoir créé des emplois ; mais la réalité est que plus de gabonais sont sans emploi aujourd'hui qu'il y a deux ans, quand Ali Bongo a usurpé le pouvoir en 2009. Si Ali Bongo a mis le pays au travail comme il le prétend, pourquoi les travailleurs de l'industrie pétrolière sur le point de se mettre en grève? Pourquoi les anciens travailleurs de l'industrie du bois sont encore sans emploi? Cinquièmement, Ali Bongo dit qu'il est allé vers le peuple gabonais pour leur dire que le pays était sur la bonne voie. C'est vraiment drôle parce que quand un pays est sur la bonne voie, personne n'a besoin de l'expliquer. Les indicateurs doivent rependre la bonne nouvelle. Qui peut dire que le Gabon est sur la bonne voie? Certainement pas la Fondation Mo Ibrahim, qui vient de publier son bilan annuel qui place le Gabon à la 27ieme place parmi les pays africains. C'est incroyable parce qu’aussi riche que le Gabon est, il ne fait pas mieux que le 27ieme rang sur 53 pays d'Afrique. Triste, très triste.

A suivre

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