QUI EMPÊCHERAIT LA FRANÇAFRIQUE DE NOUS INFLIGER 40 ANS DE SUPPLICE SUPPLÉMENTAIRE? LE TEST D'ADN CONFIRME QUE LA SEMENCE EST CELLE DE DSK





Avec les disparitions d'Houphouët-Boigny, de Mobutu Sesse-Seko, de Gnassingbé Eyadema et d'Omar Bongo, le quatuor de choc de la françafrique éternelle, beaucoup avaient pensé qu'un dégel des positions figées en Afrique francophone s'effectuerait et que nos pays entreraient dans une nouvelle dynamique politique et économique qui se démarquerait des échecs passés. Mais aujourd'hui, force est de constater que dans tout ces pays, malgré quelques soubresauts, à la fin il apparait qu'aux dictatures pourries, ont succédé des dictatures pourries. Parfois de façon lignagère, le fils remplaçant carrément le père. En langage françafricain, cela s'appelle la "stabilité".

1. L'Afrique se réveille avec une belle gueule de bois en remarquant que son asservissement reste intact malgré les promesses de rupture
Nous africains qui aimons bien entretenir les espoirs les plus fous, "hope" comme dirait le cousin d'Amérique, avions depuis 1990, à chaque soubresaut sur le continent, trouvé des analogies toutes faites avec l'Europe de l'Est qui vit à la fin des années 80 un effondrement total de la dictature et la mise en place de transitions démocratiques. Mais après deux décennies d'atermoiements, nous affichons une gueule de bois digne des plus belles cuites de feu le "Boul-Bess", quand nous examinons notre environnement et remarquons qu'a tous les horizons, notre espace politique reste bloqué. Beaucoup de politologues ont même parlé d'une suite de chute de dominos inévitable qui partit des vagues similaires de transformation régionale précédentes qu'on a vu au Portugal, en Espagne, en Grèce, tous démocratisés dans le milieu des années 1970. Puis ce fut une grande partie de l'Amérique latine dont le Brésil; et après la Corée et Taiwan, rapidement suivie des Philippines qui s'ouvrit politiquement en 1986 avec le départ de Marcos. Puis vint la vague de changement en Afrique sub-saharienne qui débuta en 1990. Les africains francophones au sud du Sahara constatent que non seulement l'ordre ancien continue, mais il s'affirme même plus qu'avant, au moment où les maghrébins eux réussissent leur vague changements qui certes, n'est pas encore démocratique, mais est déjà au moins une série de vrais changements. Notre gueule de bois vient du fait que nous nous rendons compte que 21 ans après les évènements de 1990, nos régimes françafricains restent en place avec leurs méthodes autoritaires, on divise toujours aussi facilement nos oppositions pour leur donner des tendances régionales divergentes qui laisseraient le pouvoir central comme le seul rassembleur possible de la nation. Ce pouvoir central parle d'ouverture politique alors que sur le terrain on peut observer la fermeture à double tour de la compétition politique. Bref notre gueule de bois tient du fait qu'après 21 ans d'espoir, nous faisons systématiquement de grands bonds en arrière vers l'autocratie.

2. Qui peut encore se prévaloir d'optimisme, même prudent?
Depuis 1990, nous avons assisté impuissants au débarquage de Lissouba, démocratiquement élu; de Gbagbo démocratiquement élu et dont on a coupé le pays en deux pour lui mettre les bâtons dans les roues; et nous venons d'assister impuissants aux transitions héréditaires au Togo et au Gabon, avec plus ou moins de sang sur l'autel de la "stabilité". Au Gabon, un peuple fatigué des Bongo, sait que la situation du pays est très inquiétante. Cette inquiétude est due au fait que tout le monde sache que le corps familial et filial, qui contrôle actuellement le régime, ne veut rien savoir d'une véritable transition démocratique. Ils vont essayer de l'empêcher coûte que coûte, en minant à leur avantage les conditions sur le terrain économique et politique; en discréditant et sapant toute velléité de démocratie. Nous avons vu l'opposition avec laquelle le régime gabonais s'emploie à étouffer l'éclosion de nouvelles forces politiques qui auraient des chances d'être compétitives et établir des structures de campagne efficaces avec des médias de relais capables de faire ombrage au régime. Les Bongo et leur PDG restent dans la logique d'un système électoral qui leur permet de conserver leur caractère fortement majoritaire dans les assemblées, et uniquement monarchique au sommet de l'état. Toute formation politique qui mettra en péril cet arrangement sera tout simplement éliminée d'une manière ou une autre. La place ne sera faite qu'à des Paul Mba Abessole et Pierre Mamboundou complètement diminués, dans leur fin de carrière d'alibi politique; un peu comme ces vieux footballeurs qui vont finir leur carrière avec un dernier contrat juteux au Qatar. Tout le monde sait que le cœur n'y est plus, mais on fait encore quand même semblant.

Comment demander au pauvre peuple gabonais si fatigué, de s'intéresser aux prochaines législatives quand nous savons tous que tout ça n'est que connerie? Que le PDG aura sa majorité écrasante et que les autres partis ne seront que des faire-valoir? L'expérience nous apprend que le régime dont la légitimité est inexistante, se maintiendra par la cooptation, les négociations avec des "opposants" pour quelques futurs accords bidons de partage du pouvoir. Sur ce point, rien de bien nouveau.



Á PROPOS DE DSK

La police a notifiée les autorités ce Lundi, des résultats des tests comparés d'ADN entre les prélèvements effectués sur la Guinéenne présumée victime d'un assaut sexuel, et ceux prélevés sur DSK. Les résultats sont formels. C'est bien le sperme de DSK qui a été prélevé sur les vêtements de l'africaine. Le quotidien "New-York Post" publie aujourd'hui le contenu d'un email que DSK aurait envoyé aux agents du FMI dans lequel il se plaint d'avoir du démissionner de son post et de fait que la France ait permis aux USA de l'incarcérer. Il va devoir expliquer à l'opinion ce que son sperme faisait sur les vêtements de la dame.

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