CONTREFAÇON ET PIRATERIE AU SOMMET DE L'ÉTAT. ALI BONGO AURAIT DES FAUX PAPIERS






Chers lecteurs, contrairement à ce que voudraient faire croire ceux qui veulent tout excuser et demandent qu'on les laisse "avancer", le dossier de l'éligibilité d'Ali Bongo n'a jamais été évacué, puisque Mborantsuo avait choisi de purement et simplement ignorer les requêtes des plaignants. C'est le contraire qui nous aurait surpris, n'est ce pas? Non, la question qui n'a jamais été résolue n'est pas de savoir si Ali Bongo est Gabonais, mais plutôt et primordialement de savoir si les conditions de nationalité d'Ali Bongo sont conformes aux préalables nécessaires pour l'éligibilité à la magistrature suprême au Gabon. Là, chers lecteurs est tout le problème.

1. Au départ sont les conditions d'éligibilité à la candidature au poste de président au Gabon
La constitution gabonaise n'est pas parfaite, mais sur les conditions d'éligibilité au poste de président de la république gabonaise, elle dit ceci:

"Sont éligibles à la présidence de la République, tous les Gabonais des deux sexes jouissant de leurs droits civils et politiques, âgés de quarante (40) ans au moins (L. 1/97 du 22 avril 1997). Toute personne ayant acquis la nationalité gabonaise ne peut se présenter comme candidat à la présidence de la République. Seule sa descendance ayant demeuré sans discontinuité au Gabon le peut, à partir de la quatrième génération. Les modalités d'application du présent article sont fixées par une loi organique”.

A partir de ce texte, les conditions d'éligibilité devraient présenter très peu d'ambigüités. Sauf si vous vous appelez Ali Bongo et que personne ne sache trop clairement d’où vous sortez! Pour remplir ces conditions, Ali Bongo introduit dans son dossier de candidature, l'acte de naissance ci-dessus. Mais cet acte n'est pas un original, et est supposé être une reproduction conforme et légalisée d'un acte de naissance de l'Afrique Equatoriale Française établi au Congo en 1959, lieu qu'on nous présente comme de naissance d'Ali venu de nulle part. Mais très vite, des gabonais qui ont vu Ali Bongo arriver dans notre pays, émettent des doutes sur l'authenticité du document introduit par sa candidature.

2. L'acte de naissance qu'Ali Bongo a introduit dans son dossier de candidature à l'élection présidentielle de 2009 est un faux document
Le Gabon, jusqu'en 1960, faisait parti de l'AEF (Afrique Equatoriale Française). Donc un gabonais qui voudrait se présenter aux présidentielles, doit démontrer s'il est né avant 1960, que sa famille faisait parti de l'espace qui allait devenir le Gabon, sous la coloniale. Cette personne gabonaise peut le faire de plusieurs manières:

A) Le droit du sang. La nationalité gabonaise est attribuée à un parent qui la transmet par le sang à ses descendants. Il faut donc démontrer par un acte de naissance prouvant que les parents ont bien donne naissance a cet enfant, dans les lieux et les temps inscrits sur le document. C'est cet acte de naissance comportant la filiation, qui est la preuve irréfutable de la nationalité de sang.

B) Le droit du sol. Il faut naître sur le territoire gabonais (avant ou après la colonisation), et démontrer par une forte corroboration que ses ancêtres aussi ont des racines locales, si aucun document n'est disponible. Par exemple, Casimir Oye Mba avait dit qu'il était né à Nzamaligue, de parents aussi issus de la même contrée. Personne ne peut le contester car ces faits sont vérifiables sur le terrain, par des enquêtes biographiques. Maganga Moussavou peut nous dire qu'il est né dans la Ngounié et nous pouvons vérifier qui sont ses parents, d’où viennent-ils, etc.

Le problème avec Ali Bongo est que son père arrive au Gabon, en provenance du Congo-Brazzaville dans les années 60s comme un cheveu dans la soupe, et qu'Ali Bongo lui-même n'apparait sur l'échiquier gabonais qu'au début des années 70, après la guerre du Biafra. Personne au Gabon ne peut établir à Ali Bongo un quelconque droit du sol, ses racines n'étant pas manifestement gabonaises, sur le plan du sol. Il lui faut procéder par la méthode du droit du sang, c'est-à-dire l'acte de naissance et c'est là où ses problèmes commencent. Voyez-vous, le premier problème est qu'Ali Bongo n'ait pas déposé un acte de naissance authentiquement de l'AEF, car nous savons tous que si Ali Bongo a été à l'école au Congo, en France ou au Gabon, il a dû introduire dans ses dossiers d'inscription des actes de naissance. S'il a dû attendre 2009 pour se faire établir un acte de naissance au Gabon, avec quel document a-t-il été dans ses diverses écoles? Avec quel document a-t-il constitué son dossier de candidature au bac gabonais dont son père organisa une session spéciale de septembre pour lui permettre de l'avoir, alors qu'il l'avait raté en France? Les raisons qui nous permettent d'affirmer que le document d'acte de naissance utilisé par Ali Bongo pour les elections de 2009, est un faux, sont les suivantes:

a) Les archives de l'AEF sont intactes et bien conservées en France. Jusqu'à ce jour, il reste possible à n'importe quelle personne née dans l'espace de l'AEF de faire une simple requête aux archives nationales de France pour solliciter une copie de bulletin de naissance. Mais le hic, est que vous devez fournir toutes les informations afférentes, c'est-à-dire date et lieu de naissance, non du père et de la mère etc. Donc si vous n'avez pas ces informations, c'est que votre acte de naissance n'existe pas dans ces archives et si votre acte de naissance n'existe pas dans ces archives c'est que vous n'êtes pas né dans un hôpital brazzavillois…



b) Nous vous présentons ci-dessus, un authentique acte de naissance de l'AEF. Tout les éléments y sont; le territoire, la région, le district. Il y a aussi les noms et signatures des témoins et aussi ceux du chef de district. Si le document qui a été établi à Ali Bongo, a la mairie du 3ieme arrondissement et signé par l'officier d'état Civil Serge William Akassaga Okanda, était conforme a l'original, ou sont toutes les informations contenues dans les actes de naissance de l'AEF?

c) Si l'acte de naissance original existe, pourquoi avoir présenté une copie non conforme à cet original? Au regard des informations contenues dans la copie qui sont ridicules, comme le nom de l'enfant qui est Ali alors que Bongo ne se convertit à l'Islam que dans les années 70.

Le document présenté par Ali Bongo est une fabrication d'amateur dans la contrefaçon. On pourrait en rigoler sauf qu'il s'agit ici de la présidence de notre pays. Comment expliquer que quelqu'un qui a autant de moyen qu'Ali Bongo ne soit pas allé proprement retirer une copie de son acte de naissance aux archives nationales de France, pour l'introduire à son dossier de candidature, mais ait décidé de tout simplement de se faire établir par des artisans "maisons", un document tellement faux qu'il faille être Mborantsuo pour l'accepter. Quand les plus hautes personnalités du pays sont impliquées dans de tels actes de pirateries, et que les garants de la justice constitutionnelle assurent une couverture légale à cette opération, mais dans quel pays sommes-nous supposés vivre? Nous comprenons mieux pourquoi le maintien de ce banditisme d'état nécessite le placement d'hommes et de femmes de confiance acquis aux Bongo, à tous les postes stratégiques à l’intérieur et à l’extérieur du pays et cela, sans tenir compte des critères administratifs et de compétence. Mais malheureusement pour eux, jouer à ce petit jeu de cache-cache dans ce Gabon est devenu difficile, car nos méthodes d'information qui sortent des circuits Bongo émettent plus puissamment que la RTG et la vérité ne peut plus être étouffée…Même quand Mborantsuo range les dossiers dans les tiroirs. Par conséquent, chers lecteurs, si Ali Bongo a usé d'un document frauduleux pour se présenter à la candidature aux élections Gabonaises, n'est-ce pas la un crime de la plus haute gravité?

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