APRÈS MOUBARAK, ET SI LES GABONAIS OSAIENT ET ENTRAIENT DANS L'HISTOIRE EN SE DEBARRASSANT D'ALI BONGO? LE SUD DU SAHARA AURA-T-IL SES "RÉVOLUTIONS POPULAIRES"?


EGYPTE - Obama Discours et analyse
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Assurément, rien ne sera jamais plus comme avant dans le monde des peuples opprimés comme on veut que soit le notre. Après la démission d'Hosni Moubarak, sous une pression sans précédent de la part d'une population ayant pour seul arme l'internet et une farouche volonté de liberté; une révolution, et c'est le terme approprié, est en marche. Cette révolution a déjà avalée le tunisien Ben Ali et ne s’arrêtera pas en si bon chemin, car des tyrans, ce n'est pas ce qui manque ni plus au nord, ni au sud du Sahara. Ceux qui ne sauront pas lire l'oracle de l'histoire, la subiront.

1. Si la Tunisie avait été l'entrée en matière, le déracinement du tout puissant Moubarak est la pièce de résistance
Parce que l’Egypte n'est pas n'importe quel pays, il est en effet le pays arabe le plus peuplé (80 millions d’habitants); le pays arabe le plus prestigieux grâce à son passé six fois millénaire; et le phare intellectuel du monde arabe; ce qui se passe en Egypte a une importante réverbération dans le monde. Quand le peuple égyptien a fermement et pacifiquement exigé que ses desiderata soient respectés par le pouvoir, et que ce pouvoir écoute ce peuple, cet événement fera forcement des émules ailleurs, et principalement au Sud du Sahara. Les autres dictateurs toujours en services, et qui pour masquer leur peur du peuple, procèdent á la répression aveugle, doivent trembler dans leurs bottes. Nos bons dictateurs, à la Ali Bongo, doivent bien se rendre compte que le soutien de Sarkozy ne vaut pas un clou face á un peuple qui dit non. Le tyranneau du Gabon, digne héritier de son père et vassal de Sarkozy, est un fruit mur ne demandant qu'à être cueillie par une contestation populaire soutenue. Ses politiques erratiques et absurdes qu'il fait avaler aux gabonais qu'il bâillonne sous couvert de "c'est l'émergence", sont suffisantes pour pousser les gabonais á bout, car Ali Bongo comme son père, ne sera qu'un dictateur affameur du peuple. C'est maintenant qu'il faut l'arrêter, pas dans 20 ans quand son fils sera aux portes de devenir lui aussi président, le troisième du nom successivement. Certains émergents téméraires et richissimes espèrent encore, pour l’instant, échapper à cette vague révolutionnaire grâce aux largesses que leur pactole leur permet de distribuer au petit peuple: un emploi par ci un sac de riz par là. Mais, chers lecteurs, n'ayez craintes car leurs jours à eux aussi semblent comptés; car l’aspiration des gabonais à la liberté d’expression et d’association, leur désir d’établir des sociétés moins férocement inégalitaires, toucheront aussi ces émergents dans un proche avenir. Cher lecteurs, les Bongo ne comprennent pas que la dictature est un modèle dépassé, révolu. Un nouveau Gabon, débarrassé des chimères du passé, doit naître. Et ce Gabon doit se faire sans les Bongo.

2. En finir une fois pour toute avec le phénomène des vaincus vainqueurs
Il est tout de même remarquable de noter l’incroyable cécité de ceux qui nous dirigent depuis 43 ans. Ils ont l'arrogance de penser que les gabonais soient assez stupides pour ne pas s'apercevoir que les Bongo les enferment dans un monolithisme politique sans issue, où les élections sont déterminées d'avance avec une seule constante: "les vaincus sont systématiquement proclamés vainqueurs". Pour les Bongo, il semble que le Gabon ne soit qu'un foyer d'affamés á qui il suffit de balancer deux ailes de dinde pour qu'ils se disent "émergents". Le jour est peut être proche, où le peuple entier, soudainement se dressera pour jeter bas ce régimes corrompus et dictatorial.
Nous vous laissons écouter l'allocution qu'a prononcée Obama à la suite de la démission de Moubarak. Cette allocution vaut vraiment le détour.

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