CHAGRIN CHEZ LES ÉMERGENTS ; FRANCE-2 NOUS EMMÈNE EN VISITE GUIDÉE EN FRANÇAFRIQUE

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Ne pouvant utiliser la vidéo obtenue via Amazon, pour des raisons de refus de diffusion dû à des clauses de propriété intellectuelle (que nous comprenons), nous faisons un lien video avec le site Okili-Boyer qui a enregistré l’émission et l’a diffusée. Nous l’en remercions. Le documentaire commence après 8 minutes de publicité. Tenez bon.





Ils ne sont pas contents les émergents. Il est vrai que ces gens qui ne sont pas habitués à la dissidence et qui sont très réfractaires à une presse libre, ont été très choqués de se voir décrire sans langue de bois, par les architectes et fabricants de leurs dieux, les Bongo, les pourquoi du comment du fonctionnement des états africains et des pouvoir tels que celui du Gabon. Il va être difficiles aux émergents d’apporter une réplique crédible, car comment peut on contredire son fabriquant ? C’est le fabriquant qui possède le mode d’emploi ; c’est lui qui détient tous les brevets.

1. Les émergents cachent mal leurs inquiétudes
Les émergents n’aiment pas beaucoup qu’on leur rappelle qui ils sont en réalité. Eux qui collectivement paraissent d’une incompétence défiant toute compétition, ne savent pas comment réagir devant le public qui chaque jour découvre de plus en plus leur nudité. Le documentaire explique pourquoi les pouvoirs en Afrique noire francophone ont été confiés à des gens sortis du néant comme les Bongo, des gens qui ne peuvent s’imposer que par la seule force. Il suffit d’analyser le contenu de ce documentaire, et de jeter un regard sur le Gabon, pour que l’incompétence à toute épreuve des tenants du pouvoir au Gabon, vous saute aux yeux. Grâce aux Bongo, le Gabon reste figé, avec ses pannes de courant – ou l’absence pure et simple d’électricité – qui sont la norme plus que l’exception, ses medias qui sont encore régulièrement censurés, la plupart de ses routes qui ne sont pas asphaltées, la majorité des gabonais qui vivent dans des taudis sans eau courante, et surtout, des populations qui n’ont aucune véritable liberté d’expression politique par voie de suffrage. Tout compte fait, les émergents ont raison d’être très fâchés contre France-2, car le documentaire « Françafrique » les discrédite complètement. Les fabricants de la françafrique eux-mêmes, donnent toutes les preuves de l’illégitimité du pouvoir en place. Que peuvent bien dire les émergents pour leur défense ? Quel émergent peut démentir un Maurice Delaunay ? Cet homme qui fut l’un des manufacturiers d’Albert Bernard Bongo envoyé expressément au Gabon comme ambassadeur en 1965, quand Léon Mba tombe malade, pour préparer la succession, et porter au pouvoir Albert-Bernard Bongo. Maurice Delaunay restera ambassadeur de France au Gabon de 1965 à 1972, puis de nouveau de 1975 à 1979. Quand il prend sa retraite diplomatique, il est nommé PDG de la Compagnie des Mines d'Uranium de Franceville (COMUF). Qui peut contredire Maurice Delaunay chez les émergents ?

2. On comprend mieux pourquoi au Gabon, on n’aime pas le vrai journalisme d’investigation. Il y a trop de squelettes dans les placards
Nous vivons en monarchie. En monarchie, le pouvoir est absolu. En effet, chers lecteurs, nous ne vous apprenons rien en vous disant que le Gabon est gouverné au mépris des principes démocratiques et parlementaires. Comme dans tous les régimes autoritaires, la gouvernance du Gabon s'appuie sur trois piliers:

a) La centralisation absolue du pouvoir
b) Le contrôle total de l'information
c) L'utilisation du pouvoir discrétionnaire de nomination pour modifier des états de fait.

Pour le monarque gabonais, les nominations servent à modifier la sociologie du pays. Une vaste campagne de réalignement sociologique est en cours et nous sur ce blog y reviendrons en détails. Le pouvoir gabonais a horreur de la presse indépendante non acquise, car cette presse présente le danger d’éveiller l'autonomie d'esprit et de pensée au sein de la population. Le pouvoir au Gabon n'a que mépris pour les assemblées et les parlements, ou toute institution qui prétend réguler les politiques au nom de la loi républicaine. Le pouvoir au Gabon n'aime pas que ces piliers de la démocratie aient une quelconque indépendance. Non, toutes les institutions sont dirigées par des hommes et femmes de confiance. Quand un parlementaire grogne et prétend exprimer la volonté de la majorité de la population, le pouvoir renvoie ce parlementaire à ses activités familiales. Il faut dire qu’en monarchie, c’est le roi qui décide qui doit être élu ou non au parlement.

Le monarque gabonais, en bon enfant gâté, ne croit pas qu'on doive le tenir pour responsables de ses actes. Cette volonté de contrôler toute l'information se heurte ces derniers temps à des révélations en rafale sur des media échappant à tout contrôle « émergent ». Alors Ali Bongo et ses sbires perdent la tête. Lui qui aime tant l’opacité, digère mal de se voir à genoux sur Youtube dans une prière maçonnique. Il ne conçoit pas que Maurice Delaunay viennent comme ca sans état d’âme livrer sa part de vérité au grand public en mondovision. Chers lecteurs, le régime Bongo souffre de cette transparence qui lui est imposée ; et plus dure sera la chute.

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