Posts

Showing posts from May, 2010

UN DÉBAT POLITIQUE AFFLIGEANT!

Image
Ce Dimanche, le CNC organisait un débat entre les principaux candidats à la législative anticipée dans la commune de Ntoum. Devant le petit écran, étaient le candidat Julien Nkoghe-Bekale et le représentant de Casimir Oye-Mba, Gérard Ella-Nguema. Il y avait quelque chose de malsain dans la manière dont ce débat politique a été mené. Le pauvre Gérard Ella-Nguema s’est retrouvé dans l’inconfortable situation de devoir informer l’assistance, y compris les journalistes qui posaient les questions, du rôle d’un député. On avait malheureusement l’impression qu’à part le pouvoir, rien ne semble intéresser les journalistes. Il est regrettable de constater que la plupart des journalistes sur le plateau, posaient des questions qui indiquaient que le député soit une espèce de père noël qui distribue des cadeaux aux gens à longueur de mandat. Heureusement que le Gérard Ella-Nguema a fait de son mieux pour essayer d’être pédagogue sur ce point, mais dans l’ensemble, le débat s’est fait en rase-motte

« L’ALTERNANCE C’EST POUR 2011 » ENTEND-ON. VRAIMENT ? PAR QUEL MIRACLE ?

Image
La rythmique électorale est de retour. Après quelques mois d’hibernation, les forts en thèmes nous ressortent leurs stratégies de victoire et nous promettent, aussi sûr que le soleil se lèvera demain matin, que l’alternance est là, il n’y a que se baisser pour la ramasser. Seulement, les talents d'orateur et de rhétoricien ne sauraient à eux seuls déverrouiller le pays et nous amener à l’alternance. Une analyse froide de la situation du pays devrait conduire l’Unioniste ou L’Upegiste le plus convaincu à la réalisation que cette alternance dont parlent les leaders de ces partis, risque d’être un gros canular. Dans l’état actuel des choses, force est de constater que c’est Ali Bongo qui est le maitre du jeu. Si nous voulons l’alternance, il va falloir aller la chercher ; il faut l’imposer. Dans les présentes conditions, l’exercice électoral ne débouchera pas sur cette alternance. 1. La cohabitation en 2011 ? C’est Mba-Obame qui dans son allocution de Nkembo, cette semaine, disait, pr

QUI VA STOPPER LES BÊTISES DU BONGOÏSME?

Image
Qui va arrêter le mode de gouvernance des Bongo, dans sa course folle à la destruction à petit feu de tout un pays et des ses composantes? Comment supporter les révélations parues dans la presse (étrangère) et sur des organes nationaux tenus par des intrépides, annonçant qu’Ali Bongo venait de faire acheter à l'état gabonais, une propriété à son usage située en France, pour un montant de plus de 60 milliards de francs cfa. On aurait encore compris, si le Gabon possédait un minimum d'infrastructures immobilières pour ses populations. On aurait encore accepté si la couverture sanitaire au Gabon ne se résumait plus qu'à la flottille humanitaire que déploient ONG et fondations de temps en temps. On tolérerait encore, si le lâche silence des média gabonais n'indiquait pas une complicité tacite du régime et ses média pour dire une chose (transparence financière et fiscale, austérité de toutes dépenses) et faire exactement son contraire (dispendieuses dépenses inutiles). A cha

LE SITE DU STADE D’AGONDJE Á 12 MOIS, JOUR POUR JOUR, DE LA DATE DE LIVRAISON Á LA CAF (IMAGES DU 27 Mai (pas Juin, erratum) 2010)

Image
Les règles de livraisons des installations sportives avant une compétition, sont claires. Les stades doivent être prêts et testés 6 mois avant la compétition. En théorie, on ne voit pas comment en 12 mois, les chinois pourraient changer ce terrain vague en un stade moderne et fonctionnel, avec les parkings, les voies d'accès, l’équipement électronique, et la connectivité exigée par les communications modernes. Mission impossible. Nous sommes en Juin 2010. Il a fallu aux Chinois plusieurs années pour construire le sénat et la RTG, qui étaient des structures très simplistes. Un stade est bien plus complexe. Réaliser ce pari en 12 mois est un rêve qui deviendra vite cauchemardesque pour les émergents. Nous vous signalons que c’est en Juin 2010 que la CAF aurait du revenir pour voir les installations. Si la visite de juin avait été respectée, voici ce que les inspecteurs de la CAF auraient trouvé. Pensez vous que ces images soient glorieuses pour le Gabon ? Pensez vous qu’en 2 mois, en

L’AFFECTION NE S’ACHÈTE PAS ; LA SYMPATHIE, LE RESPECT ET LA SPONTANÉITÉ NON PLUS. LE PEUPLE GABONAIS SE DISTINGUE DANS SA SOLIDARITÉ

Image
Le peuple gabonais démontre sa grande solidarité, par sa réaction spontanée de respect et sympathie envers P.C. Zeng et sa famille. La famille Zeng n’a pas eu besoin de faire un tapage médiatique, mais les gabonais de bonne volonté se sont spontanément mobilisés pour soutenir cette famille et l’accompagner dans son deuil. C’est de ce Gabon là que nous rêvons, et que certains nous empêchent d’avoir. Nous vous offrons des images de solidarité nationale. 1. Messe en France avant le départ du corps sur LBV 2. Foule immense s’étant rassemblée spontanément à l’aéroport de LBV pour accueillir le corps 3. Veillée mortuaire au gymnase du stade omnisport 4. Hommage du collectif des artistes gabonais Akendengue, Mackjoss, Batchiellilys, Nziengui-Mouele et les autres chantant tous en Fang, c’est quand même inédit au Gabon. Un moment très, très fort de solidarité. Bravo les artistes. 5. Messe de Requiem à la cathédrale Sainte Marie

POURQUOI CETTE OBSTINATION IRRATIONNELLE POUR DES ELECTIONS DONT TOUT LE MONDE CONNAIT L’ISSUE ?

Image
Comme ils ont l’air heureux, tout sourire aux lèvres, le verbe haut et la promesse presque sincère. Oui ils ont l’air heureux, avec leurs équipes de campagne et de nombreux amis et parents qui viennent témoigner de leur attachement et fidélité envers le « candidat » de l’ »émergence », de la « modération », de la « sagesse » etc. Pourtant, tout le monde sait que la campagne électorale n’est qu’une immense mise en scène, mais on fait quand même semblant jusqu’au bout, les ordres étant les ordres, il faut faire campagne jusqu’au bout, même si les chiffres sont déjà bien mijotés dans un tiroir «émergent ». Le peuple gabonais lui, est en train de passer visiblement, sans trop savoir pourquoi et sans trop se poser des questions, d’élections en élections, ce peuple gabonais ne se fait pas non plus d’illusion sur le fait qu’on lui annoncera au soir du vote pour qui il a voté ; et sans surprise aucune, ce peuple apprendra qu’il a voté MASSIVEMENT pour le PDG et sa majorité républicaine pour l

L’ÉCONOMIE « VODOU » DE MABALA ET SES AMIS BONGOÏSTES

Image
Les économistes Anglo-Saxon disent « économie vodou » (vodou economics), leurs compères français disent « économie du veau d’or », quand des théories abracadabrantes, ne reposant sur rien de concret, et condamnées à l’échec, sont proposées à des populations par les gouvernants. Ces théories, une fois appliquées, mènent irrémédiablement à des catastrophes financières à répétition qui souvent précipitent des pays ou des secteurs, vers l’apocalypse économique. Au Gabon, Martin Mabala, qui passait hier Dimanche à l’émission « La Grande Interview » sur la RTG1, pour parler de la décision de ne plus exporter les grumes, s’est livré à un classique exercice de « vodou économique ». 1. L’art de parler pour ne rien dire, Mabala répondait : « émergence » et « nous allons réfléchir », à chaque question. Quand on a prit une décision qui va mettre au chômage des milliers de gabonais, il faut quand même être très gonflé pour venir dire à la télévision qu’ « on va cogiter » quand on vous demande comme

HYPOCRISIE BONGOÏSTE : LA CANONISATION « ÉMERGENTE » DE JEAN MARC EKOH

Image
Ils sont quand même amusant, les bongoïstes. Apres avoir persécuté et emprisonné quelqu’un pendant qu’il était jeune et valide, c’est quand il atteint 82 ans d’âge que subitement, les bongoïstes se rappellent que cet homme pourrait être un trésor national. Cet homme c’est Jean-Marc Ekoh, que les Gabonais ont put écouter ce Samedi lors du lancement de la caravane du cinquantenaire de l’indépendance du Gabon. Aujourd’hui les bongoïstes citent à qui mieux-mieux, la sagesse de Mr Ekoh. Oh que d’hypocrisie ; ils veulent récupérer à leur compte l’expérience historique de J.M. Ekoh. Où étaient-ils quand ce dernier subissait les sévices les plus cruels dans les prisons bongoïstes ? Voici ce qu’Odile Tobner, la veuve de Mongo-Béti, couple ami de longue date de Jean-Marc Ekoh, écrivait en 1982, alors que Mr Ekoh avait été emprisonné par Bongo, dans la foulée des évènements de la gare routière : « Si Thieuloy était allé faire un tour au Gabon, il aurait pu constater que, certes, des Africains ne